Stepanavan est la première ville que l'on traverse si l'on vient de Géorgie depuis le poste-frontière de Guguti/Gogavan. On fait alors l'ascension des plateaux du Petit Caucase en remontant ses profonds canyons ; on trouve un paysage aussi lunaire que lumineux en arrivant sur les hauteurs, où s'épanouit Stepanavan, au bord de la rivière Dzoraget.
La ville était un lieu de villégiature prisé à l'époque soviétique, jouissant d'un climat agréable et d'un cadre vert. Stepanavan a intensément souffert du grand tremblement de terre de 1988, qui a mis à terre de nombreux bâtiments et la plupart de ses infrastructures.
Aujourd'hui, Stepanavan est une ville arménienne typique, avec un plan très soviétique de rues parallèles et perpendiculaires. Son architecture est assez quelconque, même si son avenue centrale est plutôt agréable et ombragée. Son intérêt se situe ailleurs : dans les magnifiques paysages formés par le relief volcanique et par le canyon des rivières Dzoraget et Urut, ainsi que par les vestiges historiques à découvrir dans sa région : la forteresse de Lori Berd, le monastère de Hnevank ou, un peu plus loin, celui d'Odzun, un endroit remarquable. Ce fut donc une halte intéressante lors de mon voyage en Arménie.