Le Burundi, tout petit pays d’Afrique, fait partie des pays les plus pauvres du monde. Sa population, extrêmement accueillante, commence juste à découvrir le tourisme. S’y promener, en transports publics comme à pied, ne pose aucun problème, un voyage au Burundi est sans danger. Éviter, dans ce pays très pauvre, d’afficher les signes extérieurs d’une trop grande richesse est la moindre des choses.
De façon générale
Le pays est d’une façon générale tout à fait sûr pour les étrangers et les voyageurs. Il est tout à fait facile de s’y déplacer en transports publics aussi bien dans la capitale qu'ailleurs. Il n’est pas indispensable d’en passer par la voiture avec chauffeur, on peut parfaitement louer et conduire soi-même. Voyager seule, pour une femme, n’est pas problématique. Les petits hôtels qui ne payent pas de mine ne sont pas mal famés pour autant. On peut se promener à pied au milieu des collines sans guide et sans danger. Les Burundais sont connus pour être accueillants et bienveillants, et cette réputation est tout à fait justifiée !
Un peu de prudence
Bien que la population burundaise soit des plus sympathiques, il ne faut pas oublier sa pauvreté. Dans les endroits touristiques, commerçants, quand la foule est nombreuse, on fera raisonnablement attention à ses objets de valeur, ses bijoux, son appareil photo, son portefeuille. La petite délinquance existe ici comme ailleurs.
On n’y prend pas toujours garde mais le danger, au Burundi, peut provenir des animaux. Hippopotames et crocodiles sont nombreux sur les berges du lac Tanganyika, il convient donc d’y rester prudent. Les rencontres ont aussi leurs risques.
Une dernière recommandation concerne la conduite de véhicules motorisés. Les routes sont souvent mauvaises et le code de la route pas toujours scrupuleusement respecté. Il faut donc faire très attention à la circulation.
La situation politique et sécuritaire aujourd’hui
Depuis les élections de 2015, le Burundi connaît une grave crise politique. La situation est très mauvaise, surtout dans la capitale. L’ONU craint une nouvelle guerre civile entre d’un côté, les partisans du président (réélu pour un troisième mandat que la constitution ne prévoyait pas) et l’opposition de l’autre. Arrestations, enlèvements et meurtres se multiplient dans les quartiers périphériques de la capitale. Une grande partie de la population des collines a fui et s’est réfugiée dans les pays voisins.
Avant tout voyage à destination du Burundi, renseignez-vous sur la situation auprès du ministère des affaires étrangères !
