En débarquant à Axim depuis Takoradi, j'ai eu l'impression de m'enfoncer dans une partie reculée et sauvage de la côte ghanéenne. Très authentique, chaotique, le petit port de pêche arbore des pirogues multicolores, avec leurs drapeaux et leurs filets. Les maisons traditionnelles, les vestiges coloniaux, l'animation prodiguée par les pêcheurs, tout confère à Axim une atmosphère forte et restée quelque peu hors du siècle.
Le fort San Antonio, héritage des Portugais, est une visite à la fois de triste mémoire, remis dans le contexte de la traite des esclaves, et pittoresque, tant son architecture bien préservée et sa situation, dominant la mer, le rendent photogénique.
Mais Axim restera avant tout pour moi associé à ses plages, sauvages, de carte postale, enserrées dans des criques, bordées de denses palmeraies. Celles de l'Axim Beach Hotel sont les plus accessibles et m'ont donné mes plus belles baignades au Ghana !