
Réputée pour son activité de pêche au poulpe, l’île Rodrigues est entourée par l’océan Indien. Voici ce qu’il faut savoir avant de partir quant à sa géographie, son climat, et la faune et la flore qu’elle abrite.
L’île Rodrigues fait partie de la République de Maurice. Elle se situe à 560 km au nord-est de l’île Maurice et mesure,18 km de long sur 8 de large seulement. Ainsi, l’île Rodrigues est la plus petite île de l’archipel des Mascareignes. Elle est notamment citée pour son lagon dont la surface est deux fois plus grande que celle des terres émergées, et pour la richesse et la préservation de sa biodiversité marine. Peu profond, ce lagon a vu émerger plusieurs îlots qui suscitent l’intérêt des visiteurs et des habitants tout au long de l’année.
Bien qu’elle soit minuscule, l’île Rodrigues est dotée d’une capitale, Port Mathurin, où se concentrent les activités (poste, banques, commerces, office du tourisme, etc.).
Le climat de l’île Rodrigues est plus sec et plus chaud que sur les autres îles de l’archipel des Mascareignes. L’hiver austral pousse ainsi le mercure à afficher des températures douces, alors que l’été austral amène à subir des périodes de sécheresse. Quoi qu’il en soit, l’île offre un climat favorable à la pratique d’activités nautiques (surf, kitesurf, etc.).
L’hiver rodriguais s’étend de mai à octobre. Les températures oscillent entre 16 et 27°C et le soleil se couche aux alentours de 18 h. En été, le climat est favorable à la pratique de la plongée sous-marine et à la pêche au gros. Il s’étend de novembre à avril et les températures peuvent atteindre 35°C.
En ce qui concerne la saison des pluies, elle coïncide avec la période cyclonique, qui s’étend de fin décembre ou début janvier, à mars. Durant ces périodes, les sorties en mer sont fortement déconseillées d’autant plus que l’île Rodrigues est très vulnérable aux flots torrentiels durant les fortes pluies.
Comme de nombreux pays exotiques, l’île Rodrigues a hérité d’une faune et d’une flore exceptionnelles. Cependant, malheureusement, le comportement de l’Homme a, comme partout ailleurs dans le monde, eu une incidence extrêmement négative, menant à l’extinction de certaines espèces d’oiseaux et d’une tortue terrestre géante endémique. Aujourd’hui, l’île Rodrigues tente, en totale autonomie, de protéger sa biodiversité marine et ses chauves-souris qui, elles, sont très menacées.
Pour ce qui est de la flore, l’île Rodrigues dispose d’une vaste collection d’essences indigènes inscrites auprès de grandes organisations, à l’instar de l’ONG anglaise Kew Gardens. Bois de fer, bois d’olive, bois d’ébène et autre bois puant qui, à l’époque, étaient des essences particulièrement menacées, sont aujourd’hui protégées et conservées et font la fierté nationale auprès des visiteurs.