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Sicile

La Sicile d'aujourd’hui

Temple de Segeste (aussi dénommé Temple d'Héra)

Les difficultés économiques qui affectent l’Europe touchent la Sicile de plein fouet. Les mesures économiques entreprises par le gouvernement de Mario Monti, de 2012 à 2013, ont réussi à sauver la Sicile de la faillite.

En octobre 2012, un nouveau gouverneur de région est élu en Sicile : Rosario Crocetta connu pour sa lutte contre la mafia. Cette dernière est très présente en Sicile depuis le XIXe siècle et se structure au milieu du XIXe siècle comme un contre-État. Mais c’est surtout depuis les années 1980 que Rome se décide à lutter énergiquement contre la mafia sicilienne.

La récession en Sicile

Le taux de chômage dépasse les 20% en Sicile (près de 12% au niveau national), sur une population sicilienne de 5 millions d’habitants. L’un des taux de chômage les plus élevés d’Italie, juste derrière la Calabre.

En Sicile, les fermetures d’usines se multiplient : usines Fiat, à l’est de Palerme ; commerces : centre commercial Guadagna, librairie Flaccovio (Palerme)… Bien que l’agriculture sicilienne demeure fragile, elle est soutenue grâce aux aides de l’Union européenne pour le développement de produits dérivés et produits fini. Plusieurs secteurs agricoles sont concernés : élevage de bovins et de brebis ; pêche : Mazara dell Vallo demeure le premier port de pêche d’Italie ; et vignobles : Trapani et Marsal, les plus célèbres.

La Sicile place de grands espoirs dans le développement de l’agriculture biologique encouragée par l’État. Pour prétendre à un label, l’agriculteur doit disposer d’au moins 1 hectare n’ayant pas été traité par des pesticides pendant 10 ans. Près de Milazzo, l’expérience de la culture de tomate bio est encourageante.

L’impact de la crise sur le tourisme

La crise a aussi un impact important sur le tourisme. En 2013, les revenus liés au tourisme étaient de 25% ; aujourd’hui, la Sicile connaît une baisse de la fréquentation hôtelière et une réduction des recettes des restaurants : d’où le gel des tarifs depuis 2011 du fait de la faible demande.

Cette contraction des prix pose problème aux Siciliens qui n’arrivent plus à vivre correctement de l’activité touristique. La crise touche aussi le tourisme culturel : les coupes budgétaires entraînent une réduction des heures d’ouverture des musées locaux et de sites archéologiques. Toutefois, les principaux sites historiques sont encore épargnés.

Campagne de Fulgatore

Reste que la Sicile détient des cartes maîtresses quant au tourisme sur l’île. En particulier pour le tourisme culturel et de détente, qui nécessite la construction de nouveaux équipements plus performants et une plus grande capacité d’accueil des structures d'hébergement. Ainsi, la côte sud peut prétendre au développement d’un tourisme durable (gîtes, maisons d’hôtes…) dans ce paradis de nature et d’Histoire, dont Syracuse et le golfe de Noto sont de beaux exemples, lors d’un voyage en Sicile.

Le défi migratoire

L’immigration clandestine constitue un autre défi auquel la Sicile est confrontée. Du fait de sa situation géographique, l’île est un carrefour migratoire. L’arrivée de réfugiés de guerre demandant l’asile politique a supplanté l’immigration pour raisons économiques.

C’est d’abord à Lampedusa, petite île au large de la Sicile, que ces hommes, femmes et enfants arrivent. Un nouveau centre d’accueil pour immigrés a été ouvert à Mineo en 2011. Mais il est décrié aussi bien par la population inquiète du grand nombre de réfugiés, que par les associations de défense des droits de l’Homme dénonçant les conditions de vie au centre. En 2013, Mineo accueillait près de 3 000 personnes.


Latéfa Faïz
237 contributions

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