
Le Zimbabwe est un pays de tourisme de luxe, comme tout pays de safari en Afrique australe. A la différence qu'ici il n'y a plus de monnaie officielle, tout se paye en dollars. Visiter le Zimbabwe coûte cher, car dans de nombreux parc la visite est coûteuse et un 4x4 est obligatoire.
Le dollar zimbabwéen ayant cessé d'exister en 2009 et étant entièrement démonétisé depuis 2015, il n'y a donc plus de monnaie propre au Zimbabwe. Le dollar américain est la monnaie la plus utilisée, c'est d'ailleurs des dollars que vous retirez dans les rares distributeurs du pays, mais d'autres monnaies sont acceptées. En premier lieu le rand sud-africain, mais aussi l'euro, la livre sterling, le pula du Botswana, et même le yuan chinois, le yen japonais, le dollar australien et la roupie indienne !
Harare est une ville d'affaire plutôt chère, car peu touristique. Beaucoup d'hommes d'affaires dans le business minier séjournent ici. L'offre hôtelière est donc assez décevante, et comme la ville est peu touristique, le mieux est de ne pas s'attarder ici une fois que vous avez atterri si vos moyens sont limités. Ceux qui ont un budget plus conséquent pourront loger dans des hôtels vieillissants mais agréables, certains avec piscine.
Les entrées de parcs nationaux sont très chères. Comptez 40 US$ (36,5 €) par jour pour Mana Pool, 30 US$ (27,5 $) pour Hwange et les chutes Victoria, 15 US$ (13,7 €) pour Matobo... sans parler de l'hébergement. Mais c'est le prix à payer pour avoir la chance de découvrir les animaux sauvages de la savane en mode National Geographic : lions, guépards, buffles, éléphants et rhinocéros, mais aussi des guépards, des girafes et des antilopes. De plus, il faut y aller le plus souvent en 4x4 obligatoirement, à louer dans une ville proche (comptez 10 US$ (9,1 €) par jour d'entrée de parc pour la voiture, et à partir de 60 US$ (55 €) par jour limité à 150 km/jour pour la location), payer l'essence, une bonne assurance.
Si vous en avez les moyens, privilégiez des lodges de luxe dans les parcs nationaux, car en général les prix sont all inclusive (pension complète et safaris), vous pouvez demander des transferts privés pour vous éviter de conduire. Idem dans les grandes villes, les hôtels de luxe existent mais coûtent très chers. Il existe aussi des logements aux prix moyens, des resorts agréables comme près de Great Zimbabwe ou du lac Kariba. Comptez entre 150 et 300 US$ (137 et 175 €) par personne et par jour tout compris.
Les routards les plus débrouillards pourront trouver des chambres chez l'habitant dans les grandes villes en se renseignant à droite à gauche, ou quelques pensions pas très bien tenues mais pas très chères. Pour circuler entre les villes, des bus et des combis à l'africaine ne coûtent presque rien, mais ils partent quand il sont plein (patience) et leur état dépend du soin du conducteur et de son âge. Il est moins cher de se déplacer en taxi privatisé à la journée pour visiter les sites touristiques lorsque les 4x4 ne sont pas nécessaires et qu'aucun combi ne s'y rend.
Il existe peu d'options dans la campagne, souvent quelques guesthouses mal tenues et assez chères en bord de route... Privilégiez le camping dans les parcs nationaux, en arrivant avec tout votre matériel si vous ne voulez pas payer trop cher : entre 8 et 15 US$ (7 et 13,7 €) par jour de camping. Mais l'option reste néanmoins assez chère car il faut payer en plus des droits d'entrée, il faut louer un 4x4, payer l'essence... Mais au moins vous êtes aux premières loges ! Les sanitaires et les infrastructures sont assez variables (ça dépend du camp et du parc), mais en général en état acceptable.
Finalement, les Chutes Victoria sont relativement abordables même si le droit d'entrée est cher. Car on peut séjourner dans des auberges de jeunesse confortables à la sud-africaine, et peu chères : comptez 15 à 20 US$ (13,7 à 18,3 €) par nuit personne par nuit, dans des guesthouses de gamme moyenne de 50 à 150 US$ (45 à 137 €) et des hôtels de très grand luxe de 150 à 300 US$ (137 et 175 €). Idem pour les restaurants, on en trouve à tous les prix et les moins fortunés peuvent se cuisiner leurs repas dans les cuisines collectives des auberges de jeunesse.