Les langues au Vanuatu
Le Vanuatu est l’état qui possède la plus grande densité linguistique au monde, c’est-à-dire la plus grande variété de langues par rapport au nombre d’habitants : 117 langues au bas mot pour 234 000 habitants. Le bichelamar est la langue véhiculaire du pays, mais il n’est pas parlé universellement. Les autres langues parlées sur l’archipel sont des langues locales, souvent parlées sur une seule île. De par son histoire, le Vanuatu possède deux autres langues officielles, celles des colonisateurs : l’anglais (utilisé dans l’administration) et le français. Néanmoins assez peu de personnes parlent français (seulement 30%) et l’anglais n’est parlé que par 60% des habitants du pays.

Le bichelamar
Le bichelamar est ce que l’on appelle en linguistique un pidgin, c’est-à-dire un dialecte créé à partir du vocabulaire et des structures d’une autre langue, généralement une langue européenne, pour faciliter la communication entre Européens colonisateurs et populations colonisées. Dans le cas du bichelamar, cette langue de base est l’anglais. La prononciation du bichelamar ne pose pas de problème particulier, les voyelles étant les mêmes qu’en français, sauf le u qui se prononce /ou/. Quant aux consonnes, seules le g est différent, parfois prononcé comme le k, le p et le f qui sont parfois confondus, et le j qui se prononce /dj/. Vous trouverez plus bas quelques expressions en bichelamar et un lexique anglais de survie pour vous en sortir au Vanuatu.