Prononciation
En Tahitien, la prononciation est assez simple, avec des consonnes en petit nombre (« f », « h », « m », « n », « p », « r », « t » et « v ») ; des voyelles : « a » comme dans tas, « e » à prononcer « é » ; « i », « o » et « u » à lire « ou » comme pour cou ; des voyelles longues : « ā » à prononcer comme le « â » de pâle ; « ē » à lire comme le « ê, » de tête ; « ī » à dire comme le « i » de pitié ; « ō » à prononcer comme le « o » de poêle et « ū » à dire comme le « ou » de poutre.
Sans oublier les groupes de voyelles : « ai » comme « aï » ; « au » comme « aou » ; « ae » comme « aé » ; « ei » à lire « éï » ; « eu » à prononcer comme « éou » ; « iu » se dit « iou » ; « oi » se lit « oï », comme l’anglais boy ; « oe » se prononce « oé » ; « ui » se lit « ouï », comme pour touiller ; « ua » se dit « oua » et « ue » se prononce « oué ».
Les seules consonnes différentes du français sont le « h », qui se prononce comme le « h » anglais dans horse et le « r », qui doit être bien roulé.
Il existe un accent tonique qui concerne l’avant-dernière syllabe du mot, si celui-ci ne comprend pas de voyelle longue : dans ce cas, l’accent tonique frappe la dernière syllabe. En outre, aucune consonne ne se trouve en fin de mot, mais uniquement des voyelles.
Quelques règles de grammaire
En Polynésie, la structure de la phrase est Verbe-Sujet-Complément (VSO). Mais il existe quelques variantes, avec des phrases sans sujet et sans verbe, par exemple « oua to éto é » (il fait froid).
En tahitien, le nom ne porte pas les marques du genre, ni du nombre. L’article défini « te » est le plus couramment usité : c’est un article général, que l’on traduit par « le », « la », « les », « un », « une », « des ». Placé devant un verbe ou un nom, l'article « te » transforme le mot en nom, par exemple, « amu » (manger) devient « te amu » (la nourriture).
Le pluriel est indiqué par « mau », généralement précédé de l’article « te ».