La Gold Coast est une bande de sable de 35 km sur la côte Est de l’Australie. Vous roulez sur la Gold Coast Highway entre Southport et la frontière de la Nouvelle Galles du Sud. Ici, l'activité touristique atteint son summum.
Mon conseil :
Surfez ou flemmardez sur les plages de la Gold Coast. A Surfer Paradise, flânez sur le marché, faites votre shopping, et le soir, sortez pour faire la fête. Emmenez les enfants aux nombreux parcs d’attractions vers Southport.
Mon avis
Palm Beach, Miami, Surfer Paradise : sur la Gold Coast, les noms des villes ont des allures d’Amérique dorée. Centres commerciaux à profusion, restaurants, bars, grands parcs d’attractions, la Gold Coastfera le bonheur des fêtards et des accros du shopping. Ici tout est démesuré et clinquant : un lieu de jouissance assuré, où tout est bon pour dépenser son argent ! Si vous aimez faire la fête, vous êtes à la bonne enseigne.
On aime ou on n’aime pas. Moi qui adore la nature, je n’ai pas du tout aimé cet endroit surfait, qui ne correspondait en rien à mes attentes pour mon voyage en Australie. Certains vous diront que la Gold Coast est incontournable et qu’il faut la voir. Certes, elle fait inéluctablement partie de l’Australie, mais je vous conseille de l’éviter si, comme moi, vous préférez découvrir les grands espaces et trouver un peu d’authenticité lors de votre voyage en Australie. Ce pays est tellement immense et varié et il y a tant de choses plus intéressantes à voir ! Je ne me suis donc pas attardée dans ce coin défiguré de l’Australie. Je me suis posée dans un camping à Palm Beach, un peu en retrait de l’agitation de Surfer Paradise et j’ai fait un peu de surf. Palm Beach est une plage encore sympa pour surfer. J’ai visité Surfer Paradise par pure curiosité, même si on m’avait prévenue ! Avec un tel nom, on s’attend à voir un petit coin magnifique avec plein de spots de surf, un peu comme Cape Byron, ce qui était d’ailleurs le cas en 1936, à sa création. Eh bien, aujourd’hui, c’est tout le contraire d’un paradis du surf ! Avec l’essor touristique, notamment sous l’influence asiatique des années 50, Surfer Paradise est devenue une sorte de Dubaï ou de Las Vegas australien : gratte-ciels immenses, grande roue, centres commerciaux : tout est bétonné jusqu’au bout des orteils de la plage ! Il paraît par ailleurs que la délinquance (vol notamment) s’y est développée, même si, heureusement, je n’en ai pas souffert. Quelle déception d’apercevoir des plages dénaturées par ces immeubles! La seule chose qui m’a plue à Surfer Paradise, c’est le marché nocturne (le mercredi, jeudi et dimanche, au Beachfront market) qui présente 120 étals de produits assez originaux.
Enfin, si vous souhaitez absolument surfer la Gold Coast, je vous conseille les villes de Burleigh Head et Coolangatta plus calmes et moins urbanisées que Surfer Paradise, mais on est quand même loin de la tranquillité des petites villes de surf, comme Agnès Water au nord, ou Cape Byron au sud.
