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Djibouti

Le poids de la religion et des traditions à Djibouti

Une mosquée, dans un quartier de la capitale

Lors de votre voyage à Djibouti, vous distinguerez au premier regard les minarets des mosquées qui se dressent dans les villes comme dans les villages. Effectivement, l’islam est pratiqué partout, par plus de 95 % de la population.

Sous le signe du croissant

Très majoritairement sunnite, plutôt modéré, l’islam a été introduit précocement sur le territoire et, lié aux intérêts des commerçants, s’est durablement installé. Les Afars sont ainsi, au même titre que les Issas (Somalis), de fervents fidèles, qui suivent les préceptes religieux et apprennent l’arabe. L’islam a été proclamé religion d’État en 1992. Sa communauté est dirigée par le cadi de Djibouti, qui préside également le tribunal de la charia. Ce dernier applique le droit musulman en matière de famille et de succession aux fidèles de cette religion, tandis que les non-musulmans et les autres domaines relèvent d’un tribunal civil. Si le courant wahhabite tend à se développer, les Djiboutiennes ne portent pas toutes le voile dans les rues de la capitale et l’islam demeure plutôt tolérant.

Comme le prouve l’existence de la cathédrale de Djibouti, il existe une petite minorité catholique dans le pays (environ 1 % de la population). On y trouve également une minorité orthodoxe (3 %), composée d’Éthiopiens ou d’Égyptiens relevant de l’Église copte égyptienne, quelques protestants et quelques juifs.

La cathédrale de Djibouti

Des traditions bien ancrées

Dans la capitale, il arrive que la vie moderne tende à estomper les pratiques traditionnelles, de la gastronomie aux célébrations des étapes de la vie, de la naissance au mariage ou à l’enterrement. Pourtant, le plus souvent, même pour les populations autrefois nomades qui se sédentarisent peu à peu, les festivités demeurent importantes. Vêtus de leurs habits traditionnels souvent hauts en couleurs, portant bijoux ou armes s’il s’agit de simuler une déclaration de guerre ou le règlement d’un conflit, Afars ou Issas (Somalis) entonnent chants et danses traditionnels au son des tambours, d’une guitare ou de simples claquements des mains. Si vous en avez l’occasion, n’hésitez pas à assister à un tel spectacle !

Marie TSOUNGUI
189 contributions