
En voyage en Zambie, vous allez découvrir à quel point la religion joue un rôle important dans le quotidien de la population.
C’est une évidence qui saute aux yeux au cours d’un séjour en Zambie et qui est confirmée par les statistiques officielles, le pays est sous une domination écrasante du christianisme.
Les chrétiens ne représentent pas moins de 97% de la population. Pour être un peu plus précis il faut distinguer les protestants qui sont très majoritaires avec 77% puis les catholiques avec 21%. La Constitution du pays reconnait la Zambie comme un état chrétien. Elle prévoit cependant la liberté de culte quelle que soit sa propre croyance.
Comme un peu partout sur le continent africain, la religion en Zambie est d’une très grande importance dans le quotidien d’une population très croyante et très pratiquante. Il suffit de passer devant une église un dimanche, vous serez frappés par la ferveur qui se dégage des offices. C’est encore plus le cas pour les grandes fêtes comme par exemple Noël et Pâques. Les hommes, les femmes et les enfants portent leurs plus beaux habits, se rendent au lieu de culte le plus proche pour assister à des messes qui peuvent durer plusieurs heures. Je conseille même aux non-croyants d’observer ce spectacle hebdomadaire.
Face à l’incontestable majorité chrétienne, les derniers 3% de la population représentent un véritable kaléidoscope. Cette petite part du paysage religieux est incroyablement riche et variée.
Face aux catholiques, les églises adventistes, méthodistes, pentecôtistes, baptistes, évangélistes, anglicanes et luthériennes prennent toujours un peu plus de place attirant un peu plus de fidèles. Le phénomène n’est cependant pas aussi visible que dans d’autres pays africains.
Pour finir de décrire le panel religieux, la capitale Lusaka abrite des communautés musulmane, juive, bouddhiste et hindoue. Les Bahaï’s constituent même la plus grande part de fidèles en Afrique. L’animisme joue aussi un rôle important dans le quotidien des Zambiens mais surtout dans les zones rurales. Dans les campagnes, il est plus fréquent de consulter le sorcier qu’un prêtre ou qu’un médecin. Pour de bonnes récoltes, conjurer un mauvais sort ou soigner un mal, ce sont les ancêtres et les esprits qui sont priés.