
Pays de superficie moyenne à l’échelle de l’Afrique de l’Ouest, la Côte d’Ivoire prend la forme d’un quadrilatère enserré entre l’océan Atlantique au sud, le Liberia et la Guinée à l’ouest, le Mali et le Burkina Faso au nord, et le Ghana à l’est.
On peut dire que la Côte d’Ivoire ne manque pas d’eau ! De nombreuses villes et stations balnéaires sont installées sur sa façade océanique, au sud, où s’alignent plusieurs systèmes lagunaires : Aby, Ébrié, Tadio. Mais des fleuves et rivières – la Sassandra, le Bandama et la Comoé, ainsi que tous leurs affluents – quadrillent aussi l’ensemble de son territoire, coulant toute l’année. En effet, ils sont alimentés par des pluies récurrentes, qui tombent de juin à octobre dans le nord, de mai à juillet et d’août à septembre dans le sud. La Sassandra et le Bandama ont fait l’objet de barrages, destinés à contribuer à l’indépendance énergétique du pays.
En Côte d’Ivoire, la plaine et les bas plateaux dominent, mais l’ouest et le nord-ouest, ainsi que la région de Bondoukou à l’est, sont montagneux (entre 700 et 1 752 m d’altitude). Ces variations contribuent à définir des paysages et des écosystèmes variés : au sud, une vaste plaine littorale lagunaire, longtemps couverte par la forêt humide, aujourd’hui consacrée aux cultures ; à l’ouest et au centre, des montagnes et des plateaux au climat favorable à la culture du cacao ; au nord, une savane arborée ou herbeuse, parsemée d’arbres majestueux, domaine de la culture du coton et de l’anacarde, et de l’élevage extensif.
De nombreux parcs et réserves naturelles couvrent plus de 2 millions d’hectares. Malheureusement, destinés à protéger une faune un temps abondante, ils ont été quelque peu délaissés au cours des années 2000, si bien qu’une politique de préservation de la faune et de la flore est à reconstruire.