Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre en arrivant à Bouaké. D’ailleurs, je n’avais pas prévu d’y marquer une étape plus longue qu’une nuit, sur ma route vers Korhogo. Toutefois, en découvrant la ville, j’ai changé d’avis et j’y suis restée une nuit de plus, pour avoir le temps de la découvrir un peu. Je suis ainsi allée voir la cathédrale Sainte-Thérèse et la Grande Mosquée, que j’ai trouvée très belle.
Puis j’ai décidé de profiter de mon passage dans cette ville-marché, au cœur d’une région agricole prospère, pour me ravitailler et faire quelques achats de souvenirs : je me suis faufilée avec plaisir et amusement entre les étals des marchés, achetant notamment des fruits appétissants, me renseignant sur les étranges plantes et herbes médicinales, admirant les pagnes colorés et les sculptures en bois ou en bronze. C’est alors qu’un passant m’a conseillé de me rendre dans le quartier des sculpteurs sur bois à Ngattakro, au sud-ouest de la ville.