En arrivant à Sassandra, installée à l’embouchure du fleuve du même nom, qui traverse le pays du nord-ouest au sud-ouest, je m’attendais à découvrir une ville balnéaire comparable à Grand-Bassam. J’ai découvert une ville plus petite, comptant environ 40 000 habitants, qui certes a bénéficié des revenus de la pêche et a développé des infrastructures touristiques, mais qui a conservé son rythme de vie et des dimensions modérées. Ce que j’ai trouvé très agréable.
Ainsi, j’ai pu trouver facilement à me loger et à me restaurer (en goûtant aux produits de la pêche, notamment aux langoustines), et j’y ai passé quelques jours paisibles. Les environs comptent quelques belles plages, où je me suis baignée et où j’ai paressé. Les amateurs de pêche et de pêche à pied seront comblés (moi, je me suis contentée de les observer chercher des crabes et des coquillages sur les rochers).
Et puis, j’ai participé à une sortie en pirogue sur le fleuve, depuis lequel on découvre des pans de mangroves et des champs cultivés, qui ont peu à peu grignoté l’épaisse forêt qui poussait ici à l’origine. Plusieurs sports nautiques peuvent également être pratiqués sur l’océan, de la planche à voile au surf : à vous de choisir celui qui vous correspond !