Palmiers doum, bougainvilliers, grenadiers, arbustes fleuris, fleurs, fruits et légumes, ainsi qu’herbes aromatiques variées poussent en abondance sur ces terres grâce à une irrigation abondante…
Ambouli, c’est le nom d’un oued, modeste par ses eaux, mais important à l’échelle de Djibouti. On peut suivre son lit, asséché en amont, jusque dans la région d’Arta, et il rejoint le golfe de Tadjourah juste à l’ouest de la péninsule du Héron. Ainsi, il longe à l’ouest l’aéroport international de Djibouti, puis sépare les nouveaux quartiers occidentaux de la capitale (Balbala, Barwaqo, Cheick Hosman…) du centre.
Malheureusement, son cours n’est pour l’essentiel pas aménagé, si bien qu’il apparaît souvent comme un espace marécageux peu salubre. Mais il alimente en eau un quartier important de la ville, nommé Ambouli, qui compte notamment un collège, mais aussi de nombreux îlots résidentiels et des jardins irrigués. L’un d’entre eux, le jardin d’Ambouli, peut se visiter.
Ce grand jardin, long de près d’1 km et large de 400 m, se cache derrière une barrière discrète, peu engageante même. Mais n’hésitez pas à la franchir ! Vous découvrirez alors une île de verdure insoupçonnée, dans un pays et une capitale aussi aride ! Des particuliers, en effet, ont aménagé cet espace en jardin d’ornement, avec pépinière et potagers, pour le simple plaisir des yeux et des sens : le bien-être que procure cette atmosphère humide est incroyable, à découvrir de préférence le matin, à la fraîche…
Grâce à un système d’irrigation utilisant les eaux de l’oued, le jardin abrite des arbustes fleuris (notamment de magnifiques bougainvilliers fuchsia, rose, orangés, blancs…), des fleurs, un potager, et un jardin aromatique où chacun peut venir s’approvisionner.