Lors de mon voyage au Bénin, je suis allée visiter Cotonou et ce que je retiens (c'est bien significatif), c'est que la ville de Cotonou est impressionnante par son fourmillement de motos, ce trafic bruyant incessant, une effervescence constante qui m'a parfois, je l'avoue, paralysée. Le zemidjan, taxi moto, est le symbole pour moi de cette ville ! Malgré tout, on peut aller partout de Cotonou, ville très bien desservie par tous types de transport.
Cotonou, c'est une ville dynamique, attractive, où vous pourrez tout trouver question consommation ; et à tous les prix. La vie nocturne est agitée et il y en aura pour tous les goûts. Cotonou est aussi la ville où se trouvent toutes les ambassades et les lieux diplomatiques du pays.
Le marché international de Dantokpa est immense et si vous avez envie d'un bain de foule, il faut le faire ! Amusez-vous à marchander chaque produit, tout comme au marché artisanal où vous trouverez des produits venant de toutes les régions du Bénin. Culturellement, c'est une ville intéressante avec des musées, un centre culturel français, des fondations, l'Atelier Nomade et de nombreux festivals toute l'année. Les places de la ville sont aussi à voir, souvent transformées en lieux d'ambiance et de fêtes.
Un atout de Cotonou : cette ville est située en bord de mer, on peut alors se couper de l'agitation de la ville et aller se baigner et se prélasser sur le sable.
Quitte à y être, autant prendre quelques jours pour y rester et découvrir comment s’organise la vie urbaine béninoise.
La ville de Cotonou peut être déroutante pour celui qui arrive d’une ville occidentale, notamment pour se déplacer. Il n’y a pas de transports en commun, peu de taxis, il fait chaud pour marcher (et les trottoirs sont soit inexistants, soit encombrés) et c’est trop dangereux de faire du vélo. Alors le seul moyen, c’est de prendre les Zémidjans ou « Zems » (motos-taxis). Il y en a partout et la course s’élève à quelques centaines de FCFA (centimes d’euros). Vous aurez peut être quelques frayeurs, mais cela fait partie de la vie urbaine.
Cotonou s’étend entre l’océan Atlantique et un lac au nord. Elle a été construite sur d’anciens marécages asséchés. Les rues de Cotonou s’organisent entre les Vons (rues secondaires en sable) et les Pavés (rues principales goudronnées ou pavées).
Il y a de nombreux quartiers d’habitation, avec des marchés et boutiques locales, où l’on trouve fruits, légumes et épices ; ce sont uniquement des femmes qui vendent les produits. Il est plaisant de s'y promener et de découvrir la vie de quartier, à Gbégamé ou Fidjorossé par exemple. Pas loin de la plage, ce dernier est très agréable pour aller passer une journée sur le sable, manger de l’igname pilé avec du fromage peulh.
Il y a de nombreux marchés à Cotonou, dont le plus grand d’Afrique de l’Ouest : l’incontournable marché Dantokpa et le marché Missebo (notamment pour y acheter des tissus). Le marché artisanal est utile pour trouver quelques souvenirs. On y est assez sollicité et la négociation est incontournable. Essayez d’être accompagné par un Béninois, c’est plus facile. Le dépôt Songhi permet aussi de trouver toutes sortes de produits locaux issus d’une agriculture biologique : noix de cajou, mangues séchées, arachides, etc.
Pour ce qui est des restaurants, le quartier de Haie Vive est le quartier avec les restaurants internationaux. Le quartier de Zongo est plus populaire, pour aller manger une salade, un poulet bicyclette et du piron rouge (farine de manioc cuisinée avec tomates, oignons et assaisonnée).
Cotonou regorge d’artistes, notamment Romuald Hazoumé, connu pour ses statues en bidons recyclés, est exposé à la Fondation Zinsou. L’institut Français offre aussi une programmation culturelle intéressante, où j’ai passé deux soirées musicales agréables.