Encore une fois lors d’un séjour au Congo, j’ai été impressionnée par la vue depuis le hublot de l’avion s’apprêtant à atterrir : à proximité d’Ouesso, on découvre depuis le ciel la grande forêt équatoriale, qui dessine un gigantesque tapis vert ! On comprend alors à la fois la situation stratégique de la ville, au cœur de la forêt et à la frontière camerounaise, et son éloignement des centres urbains, commerciaux et industriels du Congo. Mais la forêt est la principale richesse d’Ouesso : capitale du bois, la ville vit de l’exploitation forestière et de la transformation des imposantes grumes d’essences variées.
Après une rapide visite de la ville – la cathédrale Saint-Pierre-de-Claver, les maisons d’époque coloniale, quelques bonnes tables, bars et discothèques très animés le soir – j’ai organisé depuis Ouesso plusieurs excursions mémorables : une descente en pirogue de la rivière Sangha, affluent du fleuve Congo ; la visite d’une exploitation forestière ; une excursion dans le Parc national de Nouabale-Ndoki ; la découverte de camps pygmées au cœur de la forêt, à proximité immédiate d’Ouesso.