À une centaine de kilomètres de Dakar sur la côte, Joal est le village natal de l’ancien président Senghor. C’est également un joli village de pêcheurs, en face de l’île aux coquillages de Fadiouth, reliée à la côte par des passerelles en bois.
Mon conseil :
Arrivé à Joal, vous aurez certainement prévu de visiter la belle île de Fadiouth, qui mérite sa renommée. Mais prenez également le temps de vous promener dans Joal, qui conserve de belles maisons caractéristiques de l’architecture coloniale française.
Mon avis
Le littoral au sud de Dakar, à partir de Popenguine, est tout simplement magnifique, avec ses belles plages de sable clair d’où s’envolent des multitudes d’oiseaux. À Joal, la côte est tout aussi belle, jalonnée de pirogues de pêcheurs. Dans le port de pêche, j’ai assisté au spectacle de leur retour, en fin d’après-midi, et du déchargement des poissons, dont les femmes remplissent des paniers qu’elles placent sur leur tête. Un spectacle à ne pas manquer, lors de votre séjour au Sénégal !
J’ai appris que la ville de Joal devait son nom aux Portugais, qui furent les premiers Européens à y accoster, au XVe siècle. Des missionnaires français s’y installèrent également, à partir du XVIIe siècle, bien avant l’époque coloniale, dont des vestiges se dressent encore dans les rues de la ville : de belles maisons, dont celle dans laquelle serait né le président Senghor, originaire de la ville.
Bien entendu, depuis Joal, je me suis rendue dans la petite île voisine de Fadiouth, en empruntant l’une des passerelles en bois qui la relient au rivage. Ce milieu naturel original, occupé de longue date par les hommes, mérite qu’on y passe toute une journée, à observer son sol fait d’amas de coquillages, ses magnifiques baobabs, ses beaux greniers à mil sur pilotis, son cimetière catholique, sa mosquée…
