Je suis arrivée à Pointe-Noire dans le train la Gazelle, qui relie de nouveau la ville à Brazzaville depuis quelques années. Après une douzaine d’heures de voyage, j’ai découvert la belle gare ferroviaire de Pointe-Noire, construite dans les années 1930… qui est une copie conforme de la gare de Deauville !
On m’avait vanté la beauté des plages et j’avais envie de me rafraîchir : je me suis donc dirigée, après m’être installée chez des amis ponténégrins, vers la plage de Pointe Indienne, à une vingtaine de kilomètres au nord de Pointe-Noire. Je n’ai pas été déçue : un long ruban de sable clair borde les eaux pures de l’océan. Dès le lendemain, je découvrais également la Côte sauvage, qui débute dans le sud de la ville, où l’on peut pratiquer le surf. Un régal !
Si j’ai consacré une large partie de mon séjour à Pointe-Noire à profiter de la plage et de la mer, je n’ai pas pour autant négligé la visite de la ville : la belle cathédrale Notre-Dame, le village des artisans, le port en eaux profondes, qui abrite une intense activité commerciale et industrielle, le port de pêche où se serrent les pirogues et les chalutiers, le village des pêcheurs, la mission catholique de style Art Déco, les quartiers populaires, le bouillonnant marché de Tié-Tié… Je vous recommande vivement un séjour à Pointe-Noire lors de votre visite du Congo !
D'un côté, j'ai bien aimé Pointe-Noire pour son côté ville balnéaire, avec ses hôtels en bord de plage, ça change de Brazzaville en bord de fleuve. Je suis restée dans un hôtel un peu ancien mais charmant, qui avait un restaurant paillote sur la plage, c'était agréable le soir pour dîner avec un joli panorama. Bon, je ne conseillerai à personne de se baigner ailleurs que dans les piscines des hôtels, on ne voit que des pétroliers à l'horizon... Ou alors il faut aller un peu plus au nord, loin de la ville.
Le soir, des groupes de musique congolaise ou de jazz jouent dans les bars et restaurants, la vie est assez animée. En revanche, j'ai moins aimé la prostitution plus que visible dans cette ville de pétro-dollars. Voir un peu partout dans les restaurants, les hôtels et les bars, des vieux expatriés en compagnie de jolies demoiselles très jeunes est franchement répugnant.