Pour me rendre à Arta, j'ai quitté la route nationale 1 en empruntant une bifurcation goudronnée sur la droite en provenance de Djibouti. Si vous venez du Goubet ou du Grand Bara, c'est sur la gauche quelques kilomètres après Oueah. La route gravit alors le relief escarpé sur quelques kilomètres, avant d’accéder à la ville.
Arta est plus qu’un simple village, puisqu’elle compte plus de 10 000 habitants. Mais elle dégage une atmosphère paisible, qu’elle doit certainement à son statut de station de villégiature : la ville compte de belles villas secondaires, un centre de vacances de l’armée française et un observatoire de géophysique. Et surtout, une vue incroyable sur le golfe de Tadjourah, dont on profite d’autant mieux que la température est ici clémente, inférieure de quelques degrés à celle de Djibouti.
Un pied du village se déroule une belle plage, idéale pour paresser, lorsque le soleil décline, ou pour se baigner dans les eaux bleu intense du golfe.
Plusieurs sentiers balisés m'ont permis aussi d’entreprendre des excursions à partir d’Arta, à la découverte de paysages minéraux environnants, mais aussi de plusieurs espèces d’oiseaux.