Compensation des émissions CO2 estimées
Destinations
Où partir ?
  • Avec qui partir ?
  • Que faire ?
  • Quand partir ?
  • Comment voyager autrement ?
As Eyla

As Eyla (Djibouti)

Infos pratiques sur As Eyla

  • Rencontres locales
  • Désert
  • Artisanat
  • Hors des sentiers battus
3 / 5 - Un avis
Comment y aller ?
A 40 km en voiture de Dikhil
Quand partir ?
De septembre à mai
Durée minimum
Quelques heures

Avis des voyageurs sur As Eyla

Marie TSOUNGUI Grand Voyageur
190 avis rédigés

Il ne s’agit que d’un village, mais As-eyla est une localité importante, où vous ferez immanquablement étape… L’occasion de se ravitailler, bien entendu, mais aussi de marquer une pause avant votre lente traversée de la plaine du Gobaad.

Mon conseil :
Ne vous attardez pas, mais prenez tout de même le temps de vous ravitailler et de faire quelques pas car la route avant et après cette étape est très longue...
Mon avis

Située dans le district de Dikhil, As-eyla est la principale localité du sud-ouest du pays. Peu importe qu’elle ne compte que 600 habitants, elle dispose d’un magasin (très utile), d’une école, de quelques rues et d’autant de maisons… Bienvenue !

Depuis la capitale Djibouti, en empruntant la route goudronnée qui traverse le Petit Bara et longe la plaine du Grand Barra, nous avons fini par accéder à Dikhil, dernière véritable ville dans cette direction. Celle qui a le statut de chef-lieu de district vit notamment de l’élevage pratiqué partout autour, de la palmeraie qui prospère à l’entrée nord de la ville, et du passage des voyageurs, qui profitent de leur étape pour se ravitailler, notamment en essence.

Peu après Dikhil, nous avons quitté la route goudronnée principale pour en emprunter une autre, plus modeste, à destination de As-eyla. Près de 40 km séparent les deux localités, bordés de champs de pierres noires où ne poussent que quelques acacias épineux. On croise alors des troupeaux de chèvres de moins en moins nombreux, menés par des pasteurs nomades.

Le trajet semble long jusqu’à As-eyla. C’est pourquoi nous avons été ravis de marquer cette nouvelle étape, d’apercevoir les habitats parfois temporaires et souvent précaires du village, de croiser des regards dans les ruelles poussiéreuses. Avant de reprendre la route, traversant l’interminable plaine du Gobaad, un désert pierreux monotone à la végétation rare. L’expérience de l’immensité désertique.

Djiboutienne et son troupeau de chèvres