En arrivant à Misahualli, vous serez accueillis par des signes voleurs, qui sur la place du village joueront autour de vous. Ne vous laissez pas distraire et cherchez rapidement un hôtel, la nuit tombe vite et les hôtels sont rares!
Le lendemain vous pourrez vous renseigner pour découvrir à la journée la jungle de Misahualli. Pour notre part, nous nous sommes adressés à une association de protection de reptiles au coeur du village, où les guides se réuinissaient régulièrement. On nous a conseillé de traverser le pont, et de rejoindre la forêt sur les traces d'une communauté indigéne. Le chemin était facile d'accès (pas besoin d'un guide).
Nous avons marché 30 minutes et nous avons été accueilli par des indiens (parlant très bien l'espagnol !) qui vivaient depuis des années dans la jungle. Ils avaient conservé leurs tenues et habitats traditionnels, pêchaient et chassaient encore. Nous avons même découvert des bijoux artisanaux, et des outils rudimentaires encore en fonction et participer en pleine nuit à une cérémonie chamanique bienveillante.
Si vous avez le temps, vous pourrez le lendemain vous rendre au musée des papillons où de nombreuses espèces (comme le Morpho) vivent et volent au dessus de vous ! Franchement ça vous aidera à les reconnaître dans la jungle, ils sont nombreux. Vous pourrez en croiser sur les rives du fleuve Napo, et autour des heliconias.
Misahualli, petit village portuaire au croisement du Rio Misahualli et du Rio Napo, est un point de départ parfait pour la grande aventure amazonienne. Je vous conseille de partir au minimum pour 3 jours.
Si vous n’avez pas le temps de partir en expédition, ne passez pas à côté de la réserve biologique de la faune sylvestre, où vous rencontrerez des oiseaux aussi divers que colorés, singes, tortues et autres animaux extraordinaires, dont le fameux puma, roi de la « selva ». Je vous conseille également de vous promener dans les alentours du village, plusieurs balades de quelques heures sont possibles et vous donneront un petit aperçu de la jungle équatorienne !
Enfin, j'ai vraiment beaucoup aimé rencontrer la communauté de Shiripuno, qui permet d’entrer en contact avec la culture, l’artisanat et les coutumes quichuas : spectacles de danse traditionnelle, ateliers et vente de bijoux et d’instruments de musique, visite du jardin botanique, cuisine et boissons traditionnelles, rituels chamaniques, etc.
Après un court trajet en bus depuis Tena, j’arrive à Puerto Misahualli pour y passer quelques heures. J’avais lu qu’on pouvait y trouver des excursions vers l’Amazonie moins chères ici qu’à Tena mais ayant finalement trouvé ce qu’il me fallait à Tena, je décide quand même de venir voir à quoi ressemble la petite ville.
Déjà sur la route on observe qu’on s’enfonce un peu plus dans la forêt et que c’est davantage sauvage. Le village s’articule autour de la place principale assez calme, avec ses nombreux singes qui viennent taquiner les chiens errants. Je vais jusqu’au croisement des deux fleuves pour marcher un peu, traverser les longs ponts en bois et observer les bateaux. Les fleuves sont d’un marron-gris-vert, tout à fait ma représentation des fleuves amazoniens.
Avant de remonter dans le bus, je me pose en terrasse pour boire un bon jus de fruits et simplement passer le temps. Puerto Misahualli, une étape agréable si vous voyagez en Equateur !