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Moynaq

Moynaq (Ouzbékistan)

Infos pratiques sur Moynaq

  • Rencontres locales
  • Désert
  • Lac
3 / 5 - 2 avis
Comment y aller ?
A 3h30 de Noukous en taxi partagé
Quand partir ?
Du printemps à l'automne
Durée minimum
Un jour

Avis des voyageurs sur Moynaq

Grand Voyageur
35 avis rédigés

Paysage lunaire, ambiance de vieux western, carcasses de bateaux rouillés dans ce qui était l’ancien plus grand port de la mer d’Aral, Moynaq laisse une impression étrange.

Mon conseil :
Si vous voulez aller jusqu’à la mer d’Aral, organisez vous à Noukous. A Moynaq, vous ne trouverez pas grand-chose et aucun véhicule pour vous emmener (un guide, c’est jouable mais à prix d’or).
Mon avis

C’est une ville morte, à l'opposé des villes touristiques d'Ouzbékistan, dans un paysage sec où rien (ou presque) ne pousse. Le musée est introuvable. Les carcasses de bateaux rouillés ont été rassemblées en contrebas d’un monument expliquant très succinctement l’histoire récente de la mer d’Aral.

Pour toutes ces raisons, je ne pense pas que ce soit un incontournable à moins de pousser jusqu’à la mer d’Aral (à plus de 200 km de là).

D’un autre côté, après avoir traversé les champs de coton de la vallée de Ferghana, c’est intéressant de voir, enfin de s’imaginer plus clairement les conséquences de cette monoculture intensive.

Une fois sur place, j’ai essayé avec une Suisse qui m’a prise en stop et qui avait son 4x4 de trouver un guide pour nous emmener vers ce qu'il reste de la mer d’Aral. Deux heures plus tard et des tentatives de négociations infructueuses, nous sommes rentrés sur Kungrad. Organisez-vous à Noukous si vous voulez avoir une chance d’aller à la mer d’Aral !

Bateau échoué - Moynaq
Timothée D. Grand Voyageur
465 avis rédigés

Ancien port sur la mer d’Aral, Moynaq est désormais une ville au milieu du désert du fait de la récession du lac.

Mon conseil :
Un petit musée situé à l'emplacement de l'ancien port où sont toutes les carcasses de bâteau rappelle l'ampleur de la tragédie (pour qui aurait toujours besoin d'un rappel !)
Mon avis

Sans hésitation Moynaq pourrait prétendre entrer en compétition pour le titre de ville la plus déprimante au monde. Anciennement un port prospère le long de la mer d’Aral, la ville s’en trouve aujourd’hui située à plus de 200 km de la mer. En conséquence, la ville de Moynaq aujourd’hui ressemble à une cité fantôme, la plupart des habitants ont depuis longtemps quitté l’endroit seulement peuplé de personnes âgées et jeunes nomades, les bateaux rouillent sous le soleil de plomb et les sables du désert recouvrent partiellement la ville au cours de nombreuses tempêtes…

C’est donc à la fois un endroit fascinant en ce qu’il conte l’absurdité et le désastre écologique et humain de l’assèchement de la mer d’Aral et déprimant, parce que seul le désespoir semble subsister aujourd’hui à Moynaq, qui reste cependant selon moi un incontournable en Ouzbékistan.

Cimetière des bâteaux à Moynaq