Les rapports avec les Kenyans
Aujourd'hui une chose est claire, le tourisme de masse a fortement faussé les rapports que vous pourrez avoir avec les Kenyans. Ceux-ci sont souvent réservés et ont beaucoup d'a priori sur les étrangers. Ils sont timides et c'est à vous de faire le premier pas et créer le premier contact. Ne vous faites pas d'illusions, ceux trop exubérants, trop sympas avec vous sans vous connaître, auront sans aucun doute quelque chose à vous vendre. Il est parfois compliqué de passer outre ce rapport commercial (surtout dans les zones touristiques) mais si vous y parvenez, vous découvrirez une population chaleureuse et incroyablement accueillante.
A faire à ne pas faire
En dehors des plages et des bords de piscines des hôtels pour Occidentaux, une tenue discrète, pas trop courte et pas trop négligée, est conseillée. En ville les shorts sont par exemple à proscrire totalement. Une simple question de respect.
Au cours d'une discussion avec un Kenyan, n'hésitez pas à répondre aux nombreuses questions. N'y voyez là aucune curiosité mal placée, il veut simplement s'intéresser à votre mode de vie et en apprendre plus sur votre culture. N'hésitez pas vous aussi à lui poser des questions. Les Kenyans sont toujours ravis qu'un Occidental montre un intérêt sincère sur leurs traditions.
Les questions politiques doivent en revanche être un vrai tabou. Si les discussions sur le sujet passionnent les Kenyans, il est prudent de ne jamais intervenir et de ne pas donner votre avis. Si jamais on vous le demandait, il est conseillé de jouer la langue de bois et de s'en sortir par une pirouette.
Ne pas encourager la mendicité
Des bonbons, de l'argent, des vêtements, des stylos, des cahiers, les enfants kenyans sollicitent énormément les touristes. Bien souvent ce sont les parents qui les envoient, trouvant la pratique bien plus lucrative que de les encourager à aller à l'école. Même s'il est difficile de refuser face à ces enfants, il est préférable pendant votre voyage au Kenya de faire vos dons au chef du village, dans les associations ou auprès du directeur d'école. Il y a ainsi plus de chance que les affaires scolaires se trouvent réellement sur les tables des écoliers.
