Le relief le plus vaste et le mieux conservé du monde maya.
Mon conseil :
Partez tôt et profitez de votre visite au site archéologique pour visiter le cenote X'canché (ou l'inverse).
Mon avis
Valladolid étant à l'écart de la zone rouge du tourisme de masse de la péninsule (Riviera Maya et Cancún ), le site archéologique d'Ek Balam est – un peu – épargné par les hordes massives de touristes qui voyagent au Mexique. C'est-à-dire qu'il est moins visité que Chichén Itzá, que je reconnais avoir snobé. Certes, Ek Balam est bien moins spectaculaire que ce dernier ou d'autres hauts lieux du tourisme archéologique maya (Palenque, Tulum, Tikal, etc.). Il n'en mérite pas moins la visite – mais je dirais volontiers : préférentiellement pour les mordus d'archéologie maya.
Ek Balam, "le Jaguar noir" (en langue maya yucatèque) est principalement connue des passionnés et des archéologues en raison de l'excellentissime état de conservation des façades de stuc, sans équivalent dans le monde maya. A tel point que j'ai sincèrement pensé qu'il s'agissait d'une restauration, voire d'une reconstitution tant la blancheur d'albâtre et la qualité quasi intacte des reliefs me paraissait... suspecte. Du sommet du temple principal, la vue sur la jungle basse environnante, véritable mer de végétation à perte de vue, offre un spectacle magnifique.
Je conseille à tout visiteur de faire comme moi et partir tôt le matin : commencer avec la visite du site archéologique, puis aller se rafraîchir, quand la chaleur monte, après une promenade d'une vingtaine de minutes dans la forêt, au proche cenote de X'canché, l'un des plus ravissants que j'ai visité.
