Hua Hin (Thaïlande)

En partant vers les îles plus au sud durant mon voyage en Thaïlande, j’ai fait une halte sur les plages de Hua Hin. Sable blanc, eau turquoise, ça ressemble au paradis.

Pourtant l’ancien village de pêcheurs a bien perdu de son authenticité et de son pittoresque. Hua Hin a connu un fort développement et seule la jolie gare tout en bois semble être rescapée face à l’invasion des hauts buildings. Hua Hin a également cédé au côté malsain du tourisme sexuel. Une courte balade dans les rues suffit pour voir de vieux Occidentaux au bras de jeunes Thaïlandaises de l’âge de leurs petites-filles.

Pour finir la journée je vous conseille d’aller manger sur un des étals du marché de nuit. Les poissons sont délicieux et à des prix plus raisonnables que sur les îles.

La ville côtière de Hua Hin est un pôle touristique secondaire, qui je trouve possède étrangement une double personnalité.

D’une part, une facette animée : de nombreuses opportunités de loisirs et d’attractions touristiques, centres commerciaux, embouteillages, ainsi qu’une multitude de bars favorisant malheureusement un tourisme sexuel à la tombée de la nuit. A l'opposé, certaines zones offrent une atmosphère que je trouve tranquille et reposante : sa longue plage de sable blanc aux premières heures, son marché de nuit quotidien, son hall de gare authentique ainsi que son port local et ses pêcheurs à la vie très simple. C'est donc une opposition continuelle entre par exemple les quelques rues festives, ainsi que deux gymnases organisant des combats de muay Thai (sport de combat national, que je vous recommande) et ce calme plat qui règne sur le reste de la ville à la tombée de la nuit.

De mon coté, cette ville a surtout été un point de départ idéal pour atteindre WFFT ( Wildlife Friend Foundation Thailande ). Il s’agit d’un sanctuaire qui recueille, protège et soigne les animaux sauvages en situation précaire. Je vous invite fortement à découvrir ce sanctuaire responsable pour une journée exceptionnelle en contact avec de nombreux animaux sauvages (j’ai pu nourrir et laver un éléphant, assister aux repas des ours ou des gibbons etc.) sans oublier que vous pourrez aussi obtenir de nombreuses informations durables et préventives.  Pour ceux souhaitant vraiment s’investir, il est possible de s’engager pour une mission de volontariat allant d’une semaine à plusieurs mois, afin de joindre l’utile à l’agréable, durant votre séjour en Thaïlande.