
Fière de ses origines millénaires la République tchèque exhibe ses magnifiques trésors historiques. À commencer par sa capitale, Prague, ville féérique, aux mille clochers, qui semble crouler sous le poids de l’histoire, des clochers gothiques qui s’élèvent de ses petites rues médiévales entrelacées. Mais la République tchèque c’est aussi sa campagne, la Bohême, la Moravie, ses parcs nationaux verdoyants qui regorgent de secrets mystérieux, de petites villes charmantes et de possibilités illimitées d’activités en extérieur.
La République tchèque est particulièrement connue pour sa « Nouvelle Vague », dénomination donnée au cinéma tchèque qui a dépoussiéré les anciennes traditions au milieu des années 60, en plein communisme.Milos Forman en est l’un des principaux et plus illustres instigateurs avec ses premiers films comme l’Amour d’une Blonde (1965) ou encore l’hilarant Au feu les Pompiers ! (1967).
D’autres chefs d’œuvre de cette époque incluent :
- Trains étroitement surveillés, de Jiri Menzel, 1965
- Les Petites Marguerites, de Vera Chytilova, 1967
- La fête et les Invités, de Jan Nemec, 1966
Si le cinéma contemporain tchèque semble moins représenté à l’échelle internationale, il n’en a pas moins perdu de sa qualité. Preuve en est certains des films produits ces dernières années, qui ont reçu de nombreux prix en République tchèque mais aussi à l’étranger :
- Kolja, Jan Sverak, 1996, qui conte l’histoire désenchantée d’un ancien joueur de violoncelle de l’orchestre philarmonique se retrouvant contraint de se marier avec une femme soviétique en échange d’une rémunération. Celle-ci s’échappant en Allemagne de l’Ouest, le laisse avec son fils de cinq ans, Kolja, dans la Tchécoslovaquie des dernières années.
- Stesti (Le bonheur), Bohdan Slama, 2005, une comédie dramatique se déroulant dans les zones sinistrées du nord de la Bohême et contant les difficultés engendrées par les changements économiques et la crise post-communiste qui a touché ces régions et leurs populations désenchantées.
- Ou encore n’importe lequel des films de Jan Svankmajer, l’un des réalisateurs tchèques les plus originaux. Connu pour ses films d’animation et ses courts-métrages depuis les années 60, Jan Svankmajer excelle désormais dans les prises de vue réelle. Ses films mélangent éléments surréalistes et d’horreur, tandis que sont univers a fortement influencé des réalisateurs de la trempe de Tim Burton.
La République tchèque possède une solide tradition littéraire marquée par de nombreux écrivains à l’influence majeure. Nous tenterons de vous présenter les principaux avec l’un de leurs livres les plus influents. N’hésitez pas à poursuivre la découverte de l’auteur avec davantage de leurs titres !
- Franz Kafka, la métamorphose, 1915
- Jaroslav Hasek, le Brave Soldat Chvéïk, 1921
- Karel Capek, la Guerre des Salamandres, 1936
- Bohumil Hrabal, moi qui ai servi le roi d’Angleterre, 1971
- Milan Kundera, l’insoutenable légèreté de l’être, 1984
- Patrik Ourednik, Europeana. Une brève histoire du XXe siècle, 2001