Si le Costa Rica est d’abord peuplé d’Amérindiens, il est ensuite colonisé par les Espagnols avant d’accéder à l’indépendance.
La découverte de la Côte Riche
Avant l’arrivée des conquistadors espagnols, le Costa Rica était habité par des indiens. Ces derniers étaient peu nombreux, mais leur pays constituait déjà une terre d’échange et de passage. En 1502, Christophe Colomb débarque près de Puerto Limon. Il est subjugué par la beauté du pays, qu’il baptise la « Côte Riche ». Les envahisseurs espagnols sont repoussés par les habitants et nombre d’entre eux succombe aux maladies tropicales.
En 1561, Juan de Cavallon colonise le Costa Rica et fonde Cartago dans la montagne. Le Costa Rica fait partie dès 1570 de la capitainerie générale du Guatemala. Le développement du pays est lent, notamment à cause de l’éloignement du territoire et de son manque de main d’œuvre. En 1717 est fondée Heredia. En 1737, c’est au tour de San Jose de voir le jour, mais les maladies européennes tuent la population indigène, et les colons manquent d’argent pour pouvoir se permettre de faire venir des esclaves noirs, à l’exception de quelques Jamaïcains.
L’indépendance et le développement économique
Le Costa Rica est finalement déclaré indépendant en 1821, en même temps que le Royaume du Guatemala. En 1838, le gouvernement de Braulio Carillo proclame le Costa Rica souverain et indépendant, avec comme capitale San Jose. La production de café commence et permet le développement d’une économie prospère. De 1870 à 1882, les nombreux investissements étrangers permettent le développement du chemin de fer et l'essor des équipements publics. Café et bananes sont exportés massivement vers l’Europe, notamment avec l’implantation de la compagnie américaine United Fruit Company.
Le pays de la paix
Lors de votre séjour, vous verrez que le Costa Rica est une démocratie, et sa vie politique est bien plus calme que dans les autres pays d’Amérique Latine. Au XIXe siècle, ce sont les Costaricains qui dominent la vie intellectuelle et politique de l’Amérique Centrale.
En 1948, quand le général Teodoro Picado refuse de quitter le pouvoir après l’élection du candidat libéral Otilio Ulate, une guerre civile éclate et fait plus de mille morts. José Figueres Ferrer prend le pouvoir mais seulement pour pouvoir le rendre à Otilio Ulate et imposer le Parti de Libération Nationale à la tête du pays. Puis, en 1948, le pays décide de supprimer l’armée et met en place un système éducatif dont les Costariciens sont très fiers. Oscar Arias Sanchez, élu en 1986, œuvre pour le rétablissement de la paix en Amérique Centrale, déchirée par les conflits entre communistes et conservateurs, et reçoit le Prix Nobel de la Paix en 1987. Il est réélu président en 2006. En 2010, Laura Chinchilla devient la première femme présidente de la république.
Aujourd’hui, les Costaricains ont un niveau de vie élevé. L’agriculture constitue une grande partie de l’économie actuelle, et le tourisme est en plein essor. Depuis le 6 avril 2014, le président du Costa Rica est Luis Guillermo Solis, du parti anti-corruption de centre-gauche. Le Costa Rica, un pays à visiter encore et encore..
