Je ne dirais pas que la découverte de Miranda de Ebro fut pour moi un émerveillement, ni qu’elle suscita réellement ma curiosité. La ville ne présente pas de grand intérêt touristique et on a vite fait le tour des principales curiosités. Pour autant, c’est une ville agréable, si bien qu’elle peut être choisie pour faire étape, sur votre route vers Vitoria, Burgos, Bilbao ou Logroño.
J’ai particulièrement apprécié de me promener le long de l’Èbre, de traverser le joli pont Charles III qui relie les deux parties de la ville, de découvrir la petite église romane del Espiritu Santo, des XII et XIIIe siècles, avec ses beaux bas-reliefs.
Fatiguée par plusieurs heures de marche, d’une église à l’autre, d’un couvent aux différents palais construits à la Renaissance, je me suis installée dans l’un des établissements de la ville, et j’y ai goûté à plusieurs spécialités régionales, et notamment aux vins de la Rioja, que j’apprécie particulièrement.
En discutant avec un habitant de la ville, j’ai appris que la ville avait abrité, à partir de 1937, un camp de concentration franquiste où étaient enfermés des opposants républicains et des membres des Brigades rouges internationales. Un rendez-vous avec l’histoire, lors d’un voyage en Espagne…