J’avais établi mon campement à Vulcano, et c’est à la journée que je suis partie visiter l’île de Stromboli. A mon arrivée, sur le port, je me rappelais que j’étais en Italie aux vespas et aux « abeilles », ces sortes de toutes petites camionnettes, garées face à la mer.
Je m'étais rapidement renseignée sur la possibilité de monter en haut du volcan. J'avais appris qu'ils organisaient des sorties nocturnes, histoire de voir la lave rougeoyante contraster avec l'obscurité. Apparemment il fallait aussi louer les services d'un guide en journée. Qu'importe, sac sur le dos, je commençais l'ascension en me disant, on verra bien. Sauf que guide ou pas guide ce jour-là, nous ne serions pas allés bien loin. On voyait, depuis un point de vue au dessus du village, débouler la roche dans la mer. Des gardes étaient sur le sentier, interdisant à quiconque de monter : le Stromboli s'était réveillé.
Je suis restée tout un moment à l'admirer de loin, à défaut de le fouler. Et puis, je suis redescendue au village coloré, pour le croquer et l'aquareller sur mon carnet. Pas de regret, ce sera pour une prochaine fois. Ça reste quand même impressionnant, un volcan en éruption !
Le nom de Stromboliest connu par tous, pourtant peu de personnes savent qu'il s'apparente à une île située à l'extrême nord des Éoliennes en Sicile. L'île est surtout célèbre pour le chef d’œuvre de Roberto Rosselini. C'est la plus excentrée de toutes les Éoliennes, c'est donc une des moins touristiques et des plus sauvages.
La plupart des voyageurs lors d'un séjour en Sicile se rendent à Stromboli pour observer son volcan en activité qui porte le même nom que l'île.
Je recommande aux visiteurs de faire l'ascension du Strombolià pied, environ 3 heures de marche pour environ 900 mètres de dénivelé. Elle est certes sportive mais le panorama en haut vaut largement la peine, de plus la balade est absolument superbe.