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Diyarbakır

Diyarbakır (Turquie)

Infos pratiques sur Diyarbakır

  • Montagne
  • Lieu ou Monument religieux
  • Fêtes et festivals
  • Lieu ou Monument historique
5 / 5 - 2 avis
Comment y aller ?
A 2 h en avion d'Istanbul ou 17 h en bus
Quand partir ?
Toute l'année
Durée minimum
Un jour

Avis des voyageurs sur Diyarbakır

Timothée D. Grand Voyageur
465 avis rédigés

Capitale des Kurdes de Turquie, il émane de  Diyarbakir une ambiance bien particulière, un parfum d’ailleurs dans les murs de sa vieille ville.

Mon conseil :
Si vous passez par Diyarbakir et que vous voulez en savoir plus sur la minorité kurde, pensez à visiter le musée Dengbêj Evi sur les transmissions orales des traditions kurdes. Fascinant.
Mon avis

Une des plus grandes villes de l’est de la Turquie avec ses un million et demi d’habitants, Diyarbakir est considérée par beaucoup comme la capitale des Kurdes, ce peuple vivant principalement à l’est de la Turquie à cheval sur l’Iran, l’Irak et la Syrie voisine. Longtemps dénigrée par les autorités turques pour abriter les « terroristes » du parti d’indépendance kurde et même touchée par les affrontements indépendantistes dans les années 80 et 90, Diyarbakir semble aujourd’hui avoir retrouvé le calme et c’est tant mieux.

Lors de mon séjour en Turquie, j’ai en effet adoré me rendre dans cette ville et me perdre dans son dédale de petites ruelles abritées par ses impressionnantes murailles, desquelles émergent minarets plusieurs fois centenaires et bâtiments historiques. C’était en outre pour moi une occasion de connaître un peu plus cette minorité kurde assez ignorée.

Vieille ville de Diyarbakir
Nicolas Hillaire Grand Voyageur
22 avis rédigés

Considérée comme la capitale du Kurdistan turc, Diyarbakir est une très belle ville cernée de murailles datant de l’Empire romain, et surplombant la vallée du Tigre.

Mon conseil :
Je vous conseille d'aller dîner dans un cabaret. Vous pourrez y entendre de la musique kurde en buvant le traditionnel raki. Attention tout de même : le proverbe dit qu'au premier verre, ça va, au deuxième, on rit, et au troisième, on pleure.
Mon avis

J’ai voyagé à Diyarbakir à l’occasion du Newros, la plus importante des fêtes kurdes, célébrée le 21 mars. Vous l’aurez compris, c’est le printemps ! Mais c’est aussi le nouvel an persan. Et, si l’événement rassemble plus d’un million de personnes, c’est qu’il est aussi – et surtout – un symbole de résistance identitaire kurde. En Turquie, c’est un sujet parfois sensible … Mais pour le voyageur, c’est l’occasion idéale d’être immergé dans la culture kurde !

J’en ai profité pour rester 2 jours supplémentaires dans la ville, qui a beaucoup à offrir : son architecture faite de pierres noires, son marché, ses salons de thé, ses cabarets, son histoire, l’accueil de ses habitants...

Je vous conseille d’aller marcher sur les murailles de la ville. Après la muraille de Chine, c’est, paraît-il, la plus large et la plus longue (en bon état) dans le monde. Si vous avez l’œil, vous pourrez y observer les différents symboles gravés par les civilisations qui se sont succédées à Diyarbakir. Du haut de certains bastions, on peut admirer la vallée du Tigre et par temps clair apercevoir les cimes enneigées des montagnes.

Les relations entre la population kurde et le gouvernement turc sont tendues, alors tenez-vous à l’écart de toutes les manifestations politiques, parfois durement réprimées.