J’ai trouvé la côte qui s’étire de part et d’autre de Porto Covo vraiment très jolie : rocheuse et régulièrement échancrée, elle fait place tantôt à de petites criques plus ou moins accessibles, tantôt à des plages de sable plus confortables, qui font le bonheur des vacanciers. Lors d’un séjour au Portugal, il faut absolument découvrir la Praia do Somouqueira, au nord du village.
La pêche n’est plus qu’un souvenir. Pourtant, c’est aux nasses (les covos) servant à attraper les crabes que le village doit son nom. Reste l’atmosphère paisible de Porto Covo, aux jolies maisons blanches frangées de bleu, aux places tranquilles, sur lesquelles se retrouvent les anciens. J’avoue y avoir été sensible. À cela, il faut ajouter les bonnes tables du village, où j’ai dégusté d’excellents fruits de mer.
Troisième étape du chemin de randonnée inauguré en 2012, la “routa vincentina”, Porto Covo est un lieu privilégié pour les randonneurs. J’ai visité la ville au coeur de l’hiver, désertée par les touristes, j’ai profité des chemins de randonnée qui offrent des vues magnifiques sur la côte atlantique et les falaises des environs.
Comme dans tous les villages de pêcheurs du Portugal, les maisons blanches et bleues balisent le chemin du touriste jusqu’à la plage la plus prisée de la ville : Praia Grande. Bien que Praia Grande soit considérée comme la plus belle plage du district, j’ai trouvé l’endroit un peu décevant.
Un peu plus loin, isolée dans une crique, la plage de Praia dos Buizinhos est beaucoup plus charmante et les amateurs de photos seront ravis des paysages magnifiques entre mer et forêt qu’offre le lieu. La ville de Porto Covo, bien que très petite, offre toutes les commodités nécessaires aux voyageurs. Arrivée de nuit sans avoir rien réservé, je n’ai pas eu de difficulté à trouver une chambre chez l’habitant pour une trentaine d’euros.
Si la visite de Porto Covo et de ses plages se fait facilement en une journée, le village est le point de chute idéal pour visiter le reste de la Costa Vincentina.