Mostar au même titre que Sarajevo est une ville qui a éveillé de nombreux sentiments en moi. Qui peut résister à la beauté de son centre historique, d’influence ottomane, avec ses magnifiques bâtisses en pierre blanche et ses mosquées perchées au-dessus de la rivière Neretva qui s’écoule, turquoise, en contrebas. Une ville, si bien résumée par son pont, magnifique arche du XVIe siècle qui connectait les deux parties de la ville, majoritairement bosniaque et musulmanne à l’est et croate et catholique à l’ouest et qui fut détruit en 1993, pendant un bombardement la ville.
Détruit comme a été détruit l’âme de la Bosnie, la cohabitation pacifique entre les différents peuples, les différentes cultures de la région. Car aujourd’hui à Mostar, on est surpris de retrouver une ville si divisée. Le pont autrefois synonyme de passage d’une culture à l’autre marque la division entre les deux côtés de la ville.
En somme Mostar est une expérience à la fois belle et triste lors d'un séjour en Bosnie, car on y voit ce que les hommes sont capable de faire de meilleur et de pire.