Bizerte est une cité de bord de mer assez contrastée : balnéaire avec sa corniche et sa plage, de pêcheurs avec son vieux port, historique avec la Kasbah, industrielle et touristique.
Mon conseil :
Je ne suis restée qu’une demi-journée à Bizerte, mais je garde un souvenir métissé de cette ville. Elle est ce que j’ai toujours imaginé d’une ville méditerranéenne, aux influences andalouses, romaines, arabes et françaises.
Mon avis
Depuis Tunis, j’ai fait le trajet jusqu’à Bizerte en louage (bus collectif). En arrivant à Bizerte, il y a eu un ralentissement. C’est là que j'ai découvert que l’on y accède uniquement par le pont levant. Il est ouvert pour laisser passer des bateaux. C’est une première image industrielle que j’ai eue de la ville. Une fois le pont mobile abaissé, le bus rejoint le centre-ville.
Je découvre alors la ville historique et portuaire, avec la Kasbah et le vieux port. C’est charmant et accueillant. La Kasbah, vieille ville arabe, est assez populaire. Elle borde le vieux port avec son mur d’enceinte. Elle fait face à des maisons blanches aux volets bleu azur, du linge sèche aux fenêtres, des filets de pêcheurs sont entassés sur le vieux port. Des bateaux colorés font face à des restaurants, quelques terrasses de café. Idéal pour y déguster du poisson et des produits de la mer, des pâtisseries ou un bon thé à la menthe. Une atmosphère paisible et méditerranéenne est bien présente. Le canal de Bizerte qui relie la mer et le lac fait que ses habitants la surnomment « la Venise de l’Afrique ».
Au retour, j’emprunte la corniche en bord de mer, plus touristique et balnéaire. Ces quelques heures passées à Bizerte furent bien agréables. Si vous avez l’occasion, essayez d’y aller au moment du retour des pêcheurs.
