La côte méditerranéenne a deux visages : j'ai préféré le nord du pays, plus authentique. La Galilée occidentale et ses falaises très photogéniques valent le détour. La vieille ville d'Acre est un joyau inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO ; en marchant sur ses remparts, on surplombe la mer et certains n'hésitent pas à plonger. Plus bas, Haïfa propose des kilomètres de plage au sable fin mais j'ai préféré monter sur le Mont Carmel pour admirer la plaine côtière.
Je n'ai pas particulièrement apprécié la côte sud, plus moderne : de Tel Aviv à Ashdod, les grands immeubles gâchent le paysage et le rendent monotone. Seule exception : en longeant la promenade depuis Tel Aviv, je suis arrivée vers Jaffa et son port qui est l'un des plus anciens au monde. A l'origine ville des Musulmans, on y trouve désormais des galeries d'art, des bijoutiers et des restaurants assez chics, c'est l'idéal pour se détendre.
Israël a beau se trouver sur les rivages de la Méditerranée, ici, pas de petites criques mais plutôt d’immenses plages de sable fin. Pour profiter de ces plages, il y a deux options : soit rester dans une station balnéaire (Natanya, Ashdod, Akhziv etc.) soit opter pour des plages vierges (Ga’ash, Césarée, Shavei Zion etc.). Personnellement, j’ai tendance à préférer la seconde option.
Mais la côte méditerranéenne ne se limite pas aux plages. Elle bénéficie aussi d’un patrimoine historique assez riche avec le site de Césarée, les villes de Saint-Jean d’Acre et de Haifa ou encore les paysages et villages situés sur les collines à proximité immédiate de la côte (forêt de Hof HaCarmel, village de Zikhon Yaakov, parc naturel du mont Carmel etc.).
Même s’il est difficile de résister à l’appel de la baignade, cela vaut vraiment le coup, lors d’un séjour en Israël, de parcourir ces collines qui offrent de magnifiques points de vue sur la Méditerranée.