"Si tu veux avoir le souffle coupé, va à Dartlo !", m'avait-on dit à Omalo, la petite capitale de la Touchétie. Comme je l'avais déjà, mon souffle coupé, depuis mon arrivé dans ces hauteurs, j'étais curieux de ce que cela pouvait faire...
Arrivant seul, à pied, remontant le cours de la Pirikitis Alazani, je n'ai en rien été déçu. Accroché à sa pente raide en descendant jusqu'à la rivière, mêlant avec charisme ruines et maisons remarquablement conservées et restaurées, avec leurs murs de pierres plates et leurs balcons charpentés typiquement géorgiens, Dartlo a vraiment du "chien". Ses deux tours défensives entières ont l'air de géants vivants et celles qui sont en ruine ont des silhouettes de fantômes de bergers...
Quant au sens de l'hospitalité des Touches, il n'est pas que légende ; après avoir pénétré le bourg, j'atterrissais sur une chaise à bascule de l'un de ses balcons, pour trinquer à la vie, l'amitié, l'amour et la nature. Je recommande Dartlo !