Kaya m’a semblé être une ville agréable et dynamique. Il y a des constructions partout avec des échafaudages en bois qui semblent vaciller mais qui sont pourtant solides. Comme pour beaucoup de villes africaines, la périurbanisation est visible. Les habitations situées dans les nouveaux quartiers n’ont donc pas l’eau ni l’électricité et sont difficiles d’accès en voiture. Mais chacun continue de cultiver son carré de terre pour vivre et se débrouille avec toutes sortes de commerces.
A Kaya, j’ai apprécié de prendre le temps de découvrir la vie de quartier. Dans les cafés, la conversation s’engage vite avec les Burkinabè avides de nous faire découvrir la vie locale. C’est aussi l’occasion de reprendre le contact avec la France dans des cybercafés aux noms improbables. Il y a de nombreuses associations qui donnent une vie culturelle à chaque quartier. J’ai découvert comment les femmes faisaient le dolo. Transformer le mil en sorte de bière demande aux dolotières beaucoup de préparation. C'est une ville à découvrir lors d'un séjour au Burkina Faso.