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Ascension Kilimandjaro : comment préparer votre trek ?

Pour beaucoup de trekkeurs et trekkeuses, l’ascension du Kilimandjaro est un rêve. C’est l’occasion unique de monter sur le toit de l’Afrique et d’observer ses neiges et ses paysages de savane mythiques. Toutefois, un trek au Kilimandjaro est un vrai défi physique et mental qui nécessite une grande préparation : budget, route à emprunter, difficulté, altitude, matériel à emporter, entraînement physique, etc.

Vous prévoyez de monter le Kilimandjaro ? Evaneos répond à toutes vos questions dans ce guide complet et vous aide à préparer et à organiser efficacement votre future ascension mythique.

L’ascension du Kilimandjaro en quelques mots

  • Le Kilimandjaro est un trek immanquable, le plus haut sommet en Afrique ;
  • Il n’est ni technique, ni difficile, ni dangereux, mais nécessite une bonne préparation et une acclimatation optimale à l’altitude ;
  • Le sommet peut être atteint via sept routes à la durée et à la difficulté variée ;
  • L’ascension coûte environ 2.000 € par personne.

©David Magalhães


Pourquoi faire l’ascension du Kilimandjaro ?

Faire l’ascension du Kilimandjaro, c’est bien plus qu’une randonnée : c’est une aventure humaine, physique et émotionnelle unique. Du haut de ses 5.895 mètres d’altitude, le Kilimandjaro est le sommet le plus haut en Afrique, un symbole fort du continent et de sa grandeur. Et contrairement aux autres sommets, il est accessible sans équipement technique ou expérience en alpinisme.

Gravir le Kilimandjaro, c’est également profiter de la diversité exceptionnelle des paysages de Tanzanie, entre forêt tropicale luxuriante, désert alpin, paysages lunaires et neiges éternelles. Sans oublier les vues sur la savane et la faune unique du parc national du Kilimandjaro. Chaque journée de l’ascension permet de découvrir une zone climatique différente, et des décors inoubliables !

Le Kilimandjaro offre aussi un vrai défi physique et mental. Bien que randonnée accessible, les conditions de froid, de fatigue et de manque d’oxygène testent le corps et la volonté. Un vrai dépassement de soi. Et le plus beau, c’est qu’on réalise ce défi à plusieurs, entouré d’autres grimpeurs et de guides et porteurs qui soutiennent et encouragent, apportant une dimension humaine incroyable qui marque à vie.

Enfin, le Kilimandjaro est le point de départ de nombreux circuits possibles en Tanzanie, permettant de découvrir les communautés locales, de partir nager dans les eaux paradisiaques de Zanzibar, ou d’aller visiter la Kenya frontalier.

Est-ce que l'ascension du Kilimandjaro est difficile ?

Non, l’ascension du Kilimandjaro n’est pas difficile. Considérée comme un trek, elle n’est pas du tout technique et ne requiert pas de connaissance en alpinisme. Toutefois, du fait de sa longueur et de l’altitude, monter le Kilimandjaro requiert une bonne condition physique et une bonne acclimatation pour éviter de souffrir du mal aigu de montagne et s’assurer d'atteindre le sommet.

Ainsi, la difficulté d’une ascension du Kilimandjaro vient principalement de l’acclimatation à l’altitude. De même, la montée nécessite la capacité à marcher de longues heures sur des dénivelés parfois importants sans trop se fatiguer. Heureusement, les voies praticables du Kilimandjaro commencent par des premiers jours assez faciles, permettant une progression lente et une acclimatation adéquate.

Conseil de notre expert Kilimandjaro : préparez suffisamment en amont votre entraînement pour travailler votre souffle et votre endurance et faites des tours en haute montagne pour vous habituer à l’altitude.

©Crispin Jones

L’ascension du Kilimandjaro est-elle dangereuse ?

Le danger principal de l’ascension du Kilimandjaro est le mal aigu de montagne (MAM). Ce trouble apparaît lors d’une montée trop rapide en altitude et d’une inadaptation suffisante du corps à la diminution de la pression et de l’oxygène dans l’air. Il peut se manifester par des maux de têtes, des nausées, et peut causer un œdème cérébral ou pulmonaire.

Le Kilimandjaro, avec près de 6.000 mètres d’altitude, peut fréquemment causer un mal aigu de montagne. Si celui-ci apparaît en général à partir de 3.500 mètres, il peut commencer dès 2.500 mètres d’altitude. Il se ressent beaucoup plus à partir de 4.500 mètres, lorsqu’il y a 30 % à 40 % d’oxygène en moins dans l’air.

En cas d’apparition de symptômes de MAM - irritabilité, vomissements, douleurs à la tête, perte d’appétit, perte d’orientation, saignements - il est indispensable d’en parler immédiatement à votre guide. Celui-ci pourra alors prendre les mesures nécessaires et éviter que les symptômes s’aggravent et mettent votre vie en danger. Il pourra pauser la marche, vous faire redescendre d’un palier, ou, dans les cas les plus graves, vous ramener en bas.

Conseil de notre expert Kilimandjaro : malheureusement, le MAM est assez aléatoire, affectant tout le monde de manière différente. Pour l’éviter au maximum, marchez lentement pour faciliter l’acclimatation, buvez au moins 3L d’eau par jour, mangez bien à tous les repas et entre les repas, et profitez des temps de repos pour souffler et dormir.

Quelle est la meilleure période pour l’ascension du Kilimandjaro ?

L’ascension du Kilimandjaro est possible toute l’année, mais la meilleure période est la saison sèche, qui va de juin à octobre et de fin décembre à fin février. Cette période, qui est aussi la saison haute, offre de conditions optimales de trek : climat sec, ciel dégagé, températures agréables en journée, etc.

La saison des pluies, de mars à juin, et de novembre à décembre, est à éviter, car les conditions sont assez désagréables : pluie constante, visibilité réduite, ciel couvert de nuages, terrain boueux et glissant. De plus, la neige est abondante au sommet, ce qui rend l’ascension finale difficile et périlleuse. Toutefois, c’est aussi la période avec le moins de fréquentation, idéale pour avoir la montagne pour soi.

Quelle que soit la période choisie pour partir en Tanzanie, les conditions climatiques au Kilimandjaro peuvent être assez imprévisibles et changer très rapidement : soleil, pluie, vent, brouillard, baisse de température, etc.

Conseil de notre expert Kilimandjaro : si vous décidez de partir en saison des pluies ou à la fin de la saison sèche, assurez-vous d’avoir des vêtements chauds et imperméables qui vous permettent de rester au sec. Rien de plus désagréable que de dormir trempé de la tête au pied dans une tente, elle aussi mouillée, et de devoir porter sa tenue d’ascension finale avant l’heure.

Quelle voie choisir pour monter le Kilimandjaro ?

Il existe 7 voies d’accès officielles pour monter le Kilimandjaro, chacune possédant une durée, une distance, une difficulté et des paysages différents :

  • Voie Machame,
  • Voie Marangu,
  • Voie Lemosho,
  • Voie Shira,
  • Voie Umbwe,
  • Voie Rongai,
  • Voir Londorossi.

La voie Machame

La voie Machame, aussi appelée « voie whisky » ou « voie royale » est la voie la plus célèbre et la plus populaire pour un trek au Kilimandjaro. D’une distance de 40 km, elle se réalise en 6 ou 7 jours. Victime de son succès, c’est une voie abordable qui peut être très fréquentée, notamment en haute saison. C’est également une des voies qui, avec la voie Lemosho, offre le meilleur taux de réussite.

La voie Machame est une voie incontournable, offrant de superbes paysages variés, tant du côté tanzanien que du côté kényan : forêt équatoriale, plateaux semi-désertiques, atmosphère lunaire, glaciers.

La voie Marangu

La voie Marangu, aussi appelée « route Coca-Cola », est la voie la plus confortable, la plus directe, et rapide pour monter au Kilimandjaro. En effet, elle ne fait que 20 km de distance, et peut se parcourir en 5 ou 6 jours. C’est également la seule route qui offre un hébergement en dortoirs dans des refuges, et non en tente, assurant une ambiance très conviviale avec vos camarades de grimpée.

Très touristique, cette voie est souvent la moins chère, mais offre moins de paysages spectaculaires. De même, elle impose notamment une descente par le même itinéraire, empêchant une plus grande diversité de panoramas.

De plus, si elle est plus facile techniquement que les autres voies, la voie Marangu possède certaines pentes raides et empêche une acclimatation optimale. De ce fait, elle a un taux de réussite assez bas, environ 50 % pour une montée en 5 jours.

La voie Lemosho

La voie Lemosho est souvent considérée comme la plus belle pour la montée du Kilimandjaro. D’une distance de 70 km, elle est réalisable en 7 ou 9 jours, et offre le 2ème plus haut taux de réussite, grâce à une acclimatation progressive. Plus longue que la plupart des autres voies, elle est, en général, moins fréquentée, mais aussi plus chère.

Commençant par le côté ouest de la montagne, la voie Lemosho est hors des sentiers battus et offre des paysages spectaculaires et très variés, avec des vues imprenables sur le mont Meru. À partir du 4ème jour, elle rejoint la voie Machame et suit son itinéraire.

©Crispin Jones

La voie Shira

La voie Shira est la route du côté ouest la plus ancienne, et l’une des plus isolées. D’une distance de 39 km, elle se réalise en 6 jours en général. Plus courte que la voie Lemosho, elle est un peu plus difficile, avec moins d’acclimatation au début (départ à 3.600 mètres d’altitude). Toutefois, elle offre un panorama splendide, traversant le plateau Shira et offrant des vues sur le sommet du mont Kibo.

La voie Umbwe

La voie Umbwe est la plus difficile de toutes les routes du Kilimandjaro, plutôt réservée aux trekkeurs et trekkeuses aguerris. Réalisable en 5, 6 ou 7 jours, elle n’est pas technique, mais est très raide, avec un fort dénivelé positif et certaines sections dures à escalader sans expérience. Elle rejoint la voie Machame au camp Barranco.

La voie Rongai

La voie Rongai est la route idéale pour monter au Kilimandjaro en toute tranquillité ou durant la saison des pluies. En effet, seule voie qui approche la montagne par le nord, elle est plus sauvage et peu fréquentée, offrant une protection contre les intempéries climatiques et un trek sec.

La voie Rongai peut se réaliser en 5, 6 ou 7 jours, avec un taux de succès assez haut, entre 70 % et 80 % de chance d’atteindre le sommet. De plus, bien que semblant moins attractive que la voie Machame ou Lemosho, cette voie garantit des vues incroyables des sommets Kibo et Mawenzi.

La voie Londorossi

La voie Londorossi, aussi appelée « Circuit du Nord », est la route la plus récente et la plus longue au Kilimandjaro. Elle permet un tour presque complet de la montagne, offrant la plus grande variété de paysages et une tranquillité unique. Réalisable en 8 à 10 jours, elle permet une acclimatation optimale, et assure le plus haut taux de réussite du Kilimandjaro. Cependant, du fait de sa longueur, c’est la voie la plus chère.

Conseil de notre expert Kilimandjaro : prévoyez au moins 6 jours de trek au Kilimandjaro, pour vous assurer une meilleure acclimatation et un séjour plus serein qui vous permet d’apprécier la variété incroyable de paysages sans vous presser.

©Balazs Simon

Quel budget pour l'ascension du Kilimandjaro ?

Le prix de l’ascension du Kilimandjaro coûte en moyenne 2.000 €. Le coût va dépendre du choix de l’agence locale qui vous accompagne, de la voie choisie, du nombre de jours de randonnée, du nombre de personnes, et des taxes d’entrée.

À cela, et selon l’organisation de votre séjour, vous devez ajouter le prix des billets d’avion internationaux, de l’hébergement sur place avant et après l’ascension, du transport, de l’assurance, et de la nourriture et les boissons sur place. Et ce, sans compter tout l’équipement que vous devrez acheter pour rester au chaud et au sec durant le trek. Au total, monter le Kilimandjaro peut vous coûter entre 2.500 et 6.000 €.

Quel pourboire donner pour une randonnée au Kilimandjaro ?

Typiquement, pour une randonnée de 7 jours au Kilimandjaro, chaque trekkeur donne entre $180 et $300 (150 - 200 €). Le montant des pourboires, divisé par le nombre de personnes par groupe et non par personne, est réparti ainsi :

  • $50 - $70 par porteur,
  • $80 - $100 par cuisinier,
  • $140 - $175 pour le guide principal.

Si, en théorie, les pourboires ne sont pas obligatoires, c’est une coutume importante qui permet de soutenir la communauté locale et le travail de l’équipe qui vous accompagne : guide, cuisinier, porteurs, etc. Vous devez donc ajouter les pourboires à votre budget Kilimandjaro. Et si vous voyagez seul, notez que votre budget pourboire sera plus élevé, entre 390 et 490 $ (340 - 430 €).

Conseil de notre expert Kilimandjaro : emportez des dollars en petites coupures et donnez les pourboires le dernier jour de la descente à chaque membre de l’équipe individuellement, dans des enveloppes de préférence.

Comment se déroule une journée type au Kilimandjaro ?

Chaque journée au Kilimandjaro commence en général à 6h du matin et se termine à 20h, sauf pour la nuit de l’ascension qui peut commencer dès minuit. Une journée type comprend : petit-déjeuner, marche jusqu’au prochain camp, déjeuner, repos et observation du paysage, dîner, et nuit de sommeil.

  • Réveil vers 6h - 6h30, suivi d’un petit-déjeuner complet d’un brin de toilette (avec une bassine d’eau chaude, le Kilimandjaro n’offrant pas de douches).
  • Départ vers 8h - 8h30 pour le prochain camp, avec une marche de 4 à 6 heures, selon votre rythme. Pendant ce temps, les porteurs démontent les tentes et les remontent au camp suivant. L’arrivée se fait ainsi, en général, aux alentours du déjeuner.
  • 14h - 18h : l’après-midi est réservée au repos et à l’acclimatation (ainsi qu’aux arrivées tardives). Vers 16h, du thé et des collations sont servis, vous permettant de discuter avec l’équipe ou avec les autres grimpeurs.
  • Dîner à 18h, avec plats riches pour faire le plein d’énergie, en compagnie de l’équipe locale qui vous accompagne (et des autres trekkeurs si vous êtes en groupe).
  • Coucher à 20h, afin d’avoir une nuit de sommeil complète et de bien récupérer de vos efforts.

Conseil de notre expert Kilimandjaro : la règle au Kilimandjaro, c’est « Polé polé », doucement en Swahili. Marcher lentement, un pas devant l’autre, vous permet de mieux vous acclimater à l’altitude, de mieux gérer vos efforts, de vous hydrater efficacement, et de profiter plus longtemps des paysages.

©Ben Sp

Comment se déroule l’ascension finale du Kilimandjaro ?

La nuit de l’ascension du sommet du Kilimandjaro, vous commencez votre marche vers minuit en général. Le trek, raide et venteux, dure en 5 et 7 heures, avec lampe frontale et un pas devant l’autre, avant d’arriver à Stella Point (5756 m). Il reste une heure de faux plat avant d’arriver à Uhuru Point, le toit de l’Afrique.

Après l’observation du lever du soleil et les photos commémoratives de votre exploit, vous redescendez au camp de base pour un déjeuner et une sieste bien mérités, et retour à la base le même jour (environ 5 heures de descente au total).

Que faut-il emporter pour l’ascension du Kilimandjaro ?

Pour réussir votre trek du Kilimandjaro dans les meilleures conditions, vous devez emporter :

  • Du matériel de qualité : chaussures de randonnée, paire de tennis, bâtons de marche, lampe frontale, sac de couchage technique (- 12°C à - 15 °C), sac à dos de 60L minimum pour le voyage et de 30 L pour les journées de marche, gourdes et poches d’eau. Pour plus de confort, vous pouvez apporter un matelas technique.
  • Des vêtements chauds, respirants et imperméables : sous-vêtements techniques, veste ou doudoune type Gore-Tex, chaussettes chaudes, poncho, polaires, pantalons de marche, gants et sous-gants, bonnet, casquette, suffisamment de sous-vêtements et t-shirts de rechange.
  • Des accessoires de voyage : appareil photo, carnet de voyage, montre de sport, lunettes de soleil, crème solaire 50+ pour la peau et pour les lèvres, trousse de toilette, médicaments.

Si vous avez oublié du matériel dans votre valise, votre agence locale peut vous en louer, que ce soit un sac de couchage, un tapis de sol, des bâtons, ou un poncho. Si ce matériel est en général de bonne qualité et adapté pour une ascension du Kilimandjaro, cela n’est pas toujours garanti, et vous pouvez louer du matériel assez vieux ou moins performant.

Conseil de notre expert Kilimandjaro : pensez à apporter des batteries de rechange pour vos appareils électroniques, car vous aurez peu d’occasions de les recharger. Il serait dommage de ne pas pouvoir immortaliser votre exploit car votre téléphone ou appareil n’aura plus de batterie !

©Kristoffer Darj

Comment se préparer à monter le Kilimandjaro ?

Pour vous préparer à monter le Kilimandjaro, organisez un entraînement régulier durant les semaines, voire les mois, avant votre départ. Faites des marches de quelques heures plusieurs fois par semaine et allez courir régulièrement pour travailler votre souffle et votre endurance, et faites quelques randonnées en haute montagne (plus de 2.000 mètres) pour vous habituer à l’altitude.

Pensez également à avoir un mode de vie sain en amont de votre trek : alimentation variée et équilibrée, bon sommeil, éviter le stress, etc. Quel que soit votre entraînement, pensez à vous reposer 1 semaine avant votre départ, pour garantir une récupération optimale et limiter le risque.

L’ascension du mythique sommet du Kilimandjaro ne se décide pas sur un coup de tête. Vrai défi physique et mental, c’est un projet qui, pour être mené à bien, doit se préparer à l’avance.

Conseil de notre expert Kilimandjaro : en montagne, la règle d'or est : "Rien ne sert de courir, mieux vaut partir à point". Il arrive souvent que des marathoniens surentraînés subissent de plein fouet le mal d'altitude, car ils marchent trop vite et ne s'oxygènent pas bien. Une seule chose à faire : prendre son temps et bien s'écouter pendant l'ascension. Dites-vous que les derniers seront les premiers !

Dernières questions sur l’ascension au Kilimandjaro

Quelle est la meilleure voie pour le Kilimandjaro ?

La voie Lemosho est considérée par beaucoup comme la meilleure voie pour monter au Kilimandjaro. Elle permet non seulement une meilleure acclimatation, et un taux de réussite de près de 90 %, mais aussi une route moins fréquentée et des paysages plus variés et spectaculaires.

Quelle est la durée de l’ascension du Kilimandjaro ?

La durée d’une ascension du Kilimandjaro est en général entre 5 et 9 jours, selon l’itinéraire choisi. Pour maximiser vos chances de réussite, comptez au moins 6 jours de trek, pour permettre à votre corps de s’acclimater suffisamment à l’altitude.

Est-il possible de monter le Kilimandjaro sans guide ?

Non, il n’est pas possible de monter le Kilimandjaro sans guide. Les autorités exigent l’accompagnement d’une agence locale et d’un guide agréé pour toute ascension. La présence d’un guide, d’un cuisinier et de porteurs au minimum est donc obligatoire. Plus vous êtes nombreux, plus votre équipe sera grande (guides assistants, cuisiniers assistants, porteurs supplémentaires).

Il s’agit non seulement d’une exigence logistique, mais aussi d’un vrai soutien essentiel. Le guide vous accompagne tout au long de l’ascension, vous motive et vous en apprend plus sur la montagne et sur la culture locale ; le cuisinier vous prépare tous les repas pour vous donner un maximum d’énergie ; et les porteurs transportent tout le matériel, vous permettant de marcher léger.

Quel niveau physique pour faire le Kilimandjaro ?

Il faut avoir un bon niveau physique pour faire le Kilimandjaro. Si l’ascension n’est ni technique, ni difficile, vous devez être capable de marcher pendant 5-7 heures chaque jour, avec des dénivelés positifs de 800 à 1.200 mètres, et avoir une bonne acclimatation à l’altitude pour atteindre les 5.895 mètres du sommet.

Il n’y a pas non plus de limite d’âge pour grimper le Kilimandjaro, des enfants comme des personnes de plus de 60 ans ont déjà pu atteindre le sommet. Vous pouvez donc réaliser un circuit en famille avec vos enfants. L’important est la forme et la condition physique. Toutefois, l’âge minimum accepté est de 10 ans.

Où dort-on au Kilimandjaro ?

Sur la plupart des voies, vous dormirez en tente de camping sur les sites de campement des différentes étapes. Cependant, sur la voie Marangu, vous dormirez dans des dortoirs en refuge.

Que faire après le Kilimandjaro ?

Après le Kilimandjaro, vous pouvez enchaîner avec un safari au Serengeti et au Ngorongoro et partir à la découverte des merveilles de la savane, et rencontrer des animaux emblématiques. Vous pouvez également décider d’aller à Zanzibar, pour décompresser dans un petit coin de paradis, les pieds dans l’eau.

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