Je garde un très bon souvenir du parc national de Garajonay. J’ai eu l’occasion de le traverser avec des amis, lors d’une randonnée de plusieurs jours qui nous a amenés de l’est à l’ouest de l’île en la traversant par le centre. Lorsqu’on pénètre dans le parc, on pénètre dans une forêt dense, humide, dont les arbres ont des formes étranges : les branches entremêlées, les troncs tordus… Le tout est recouvert d’une couche de mousse, ce qui donne à la forêt une atmosphère particulière, qui lui vaut d’ailleurs d’être classée au patrimoine mondial par l’UNESCO.
La marche jusqu’au sommet est assez physique, surtout lorsqu’il fait chaud et que l’on transporte plusieurs jours de réserve d’eau… Par contre on est largement recomposé quand on atteint l’Alto Garajonay, le point le plus élevé de l’île. Je me souviens également, à un moment où nous mangions notre casse-croute, de dizaines de coccinelles vacant tranquillement à leurs occupations tout autour de nous, un moment magique. Réservé aux amateurs de randonnées !
Sur l’île de la Gomera, on trouve de nombreuses attractions mais l’une des plus importantes est ce parc national espagnol, j’ai été très surprise de voir si près des côtes sahariennes désertiques pousser une végétation si vive et abondante.
Ce paysage, entouré de brume en permanence, survit grâce à l’humidité qu’elle apporte. C’est un fossile vivant et authentique car cette végétation a disparu de la majorité de la Terre durant l'ère tertiaire. Il y a d'autres exemples de ce type de végétation dans le parc Laurisilva de l’île de Madère.
Le Parc national Garajonay dispose de tous les services nécessaires pour bien en profiter, comme des points de vue, des sentiers de randonnées parfaitement signalisés, et également plusieurs centres d’information pour les visiteurs.