L'émotion au coeur des grands espaces de Tanzanie
L’art du safari, au cœur de l’Afrique noire
En Tanzanie, chaque lever du jour révèle la beauté brute de la savane : le cri des singes, la poussière qui s’élève sous les sabots, la silhouette d’un lion tapi dans l’ombre. Dans le parc national du Serengeti, la réserve de Selous ou dans le cratère Ngorongoro, on s'émerveille face au spectacle du vivant. La nature ne se visite pas, elle se vit. On la ressent, intensément, au rythme lent du monde sauvage.
Le Mont Méru, le géant méconnu du nord
À l’ombre du Kilimandjaro, le Mont Méru a pourtant de quoi faire pâlir le sommet mythique. Des sentiers bordés de fougères et de cascades mènent à des panoramas vertigineux sur la vallée du Rift.
Moins fréquenté que son voisin, le Mont Méru, à 4566 mètres d'altitude, offre une ascension plus intime aux alpinistes. Une marche vers les hauteurs et la sérénité, bercée par le chant des singes colobes noirs et blancs, le bruit des cascades et le parfum de la forêt humide.
Zanzibar, entre lagon et culture des épices
Face à la côte tanzanienne, Zanzibar, surnommée "l’île aux épices", déploie des couleurs éclatantes qui ajoutent de la magie au tableau : l’ocre des ruelles de Stone Town, le vert profond des plantations d’épices, le bleu infini de l’océan Indien.
Au détour des ruelles, les parfums de girofle, l’or noir de l’archipel, se mêlent aux rires des marchands. Le soir venu, le soleil se fond dans la mer et l’île s’apaise, enveloppée d’une douce lumière.
Un voyage plus responsable en Tanzanie
Les parcs nationaux du Serengeti et du Kilimandjaro font face à des problématiques liées au tourisme de masse et des pratiques irresponsables menant à la déforestation, l’érosion des sols et la perturbation des habitats naturels de la faune locale. Le pays affronte également des challenges liés à la dégradation de l’environnement, la surpopulation, la raréfaction de l’eau, les problèmes économiques et le braconnage.
Pour voyager plus durablement en Tanzanie, on opte pour un tourisme communautaire, plus soucieux de la préservation de la faune et de la culture locale. On privilégie un voyage hors saison, et on visite des parcs nationaux moins célèbres que le Serengeti qui participent à la préservation de la vie sauvage, à l'instar de Selous.
Côté hébergement, on choisit une maison d’hôtes pour partager la chaleur des familles locales, ou de vivre l'aventure sous la toile du bivouac, à la lueur du feu de camp et bercé par les bruits de la savane.