Rédacteur Evaneos

Hélène Toulotte

SEO Content Manager
Hélène

Son expertise

En tant que SEO Content Manager chez Evaneos, je conçois et optimise des contenus qui inspirent un voyage responsable et sur mesure, en connectant les utilisateurs à des experts locaux. À mi-chemin entre narration, performance SEO et authenticité culturelle, mon rôle est d’aider les voyageurs à trouver l’inspiration idéale, au bon moment.

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Souvenirs de voyage

Puerto Escondido, Mexique, un matin de janvier. En route pour observer les baleines à bosse, nous faisons une halte baignade, seuls au milieu du Pacifique. Soudain, un banc de dauphins croise notre bateau. Le guide nous dit de plonger les oreilles sous l’eau… Une série de sifflements aigus résonne. Leur langage. Un instant magique de connexion entre espèces.

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Hélène Toulotte : ses derniers articles

Inspiration

A la découverte des iles taïwanaises

Le paradis des baigneurs Située à 33 km des côtes taïwanaises, l'Ile Verte ou Green Island possède tous les ingrédients du paradis sur terre. Les eaux qui l’entourent sont d’un bleu turquoise absolument superbe. Le sable qui compose ses plages est blanc, fin, doux comme du velours et bordé de belles franges de cocotiers. La barrière de corail tout autour est superbe et fera le bonheur des plongeurs et des amateurs de snorkeling. Vous vous reconnaissez dans le tableau ? Vous vous imaginez bien dans la carte postale ? C’est alors ici qu’il faut choisir de venir. De leur côté, les îles Penghu offrent les mêmes caractéristiques mais sont plus touristiques et possèdent d’autres atouts.  Au bonheur des visiteurs Les îles Penghu sont un archipel de 64 îles. Elles se trouvent entre la Chine et Taïwan et au cours de votre séjour, vous entendrez souvent parler d'elles sous le nom des îles Pescadores. En plus de tous les stéréotypes de l’île paradisiaque par excellence, les îles Penghu sont aussi l’occasion de faire quelques visites très agréables. Au cours de mon séjour à Taïwan, je me suis rendu sur l’île principale. Bien sûr j’y ai travaillé ardemment mon bronzage en faisant quelques allers-retours entre l’eau et ma serviette mais les îles Pescadores sont aussi parfaites pour ceux qui se passionnent pour les temples. Il y en a de vraiment superbes qu’il ne faut pas manquer. J’ai aussi particulièrement aimé les petits ports de pêche où le retour des bateaux qui rapportent le poisson frais est toujours un spectacle à suivre avec plaisir. Je vous conseille aussi les marchés qui sont ici très colorés et forts en odeurs. Un pur bonheur.   La destination des randonneurs Ceux qui sont plus intéressés par la randonnée que par la baignade doivent plutôt se rendre à 60 km des côtes sur Orchid Island connue aussi sous le nom de Lanyu ou Koto Island. Vous y ferez ici de très belles balades dans des paysages torturés et saisissants. La côte semble être déchiquetée et n'encourage pas facilement à la baignade. La plus populaire des randonnées court sur 37 km et fait le tour de l’île. Elle vous invite à la découverte de grottes cachées mais aussi à la rencontre des aborigènes Yami qui vivent encore de la pêche et de la construction navale.
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Le mont Wenchi, un panorama saisissant

Ambo Ambo est une ville thermale connue pour son eau minérale gazeuse, mise en bouteille dans les faubourgs de la ville. C’est la marque la plus populaire en Ethiopie, vous la croiserez forcement lors de votre séjour. Non loin de là, à environ 12 km vers l’ouest, se trouvent, outre le mont Wenchi, les chutes Gouder et Huluta. Les chutes de la rivière Gouder, affluent du Nil Bleu, sont saisissantes principalement au sortir de la saison des pluies. Et le lieu tranquille, passé le village, est un bon poste d’observation des oiseaux particulièrement nombreux en amont. A Ambo, il n’y a pas d’autre ressource en eau que cette eau chaude et gazeuse. C’est donc de l’eau tiède et légèrement pétillante qui sort des robinets de la ville (de toute la ville, je ne sais pas, en tout cas de ceux de l’hôtel où j’étais descendue). Les piscines sont elles aussi approvisionnées en eau de la même source. Le mont Wenchi Pour accéder au mont Wenchi, il faut emprunter une piste très pentue pendant environ une heure. On arrive ainsi en haut du cratère, où s’ouvre une vue magnifique. Au village, où il faudra garer sa voiture, vous serez accueillis par de nombreux enfants et autres guides de fortune. Il vous faudra aussi vous acquitter du droit d’entrée. S’offre à vous un choix de randonnées pédestres, avec l’assistance éventuelle d’un mulet, ou encore équestres. Pour faire le tour du lac, en restant sur la crête, il faut compter trois bonnes heures. Mais il est aussi possible de descendre au bord de l’eau. La pente est raide mais le trajet court, environ 4 km. La remontée peut se faire à dos de cheval, mais marchandez le prix avant le départ. Sur un des flancs de la montagne, se trouvent des sources naturelles d’eau chaude, pas très faciles à rejoindre. Au nord du lac, sur une petite île où vous mènera une barque, s’élève le monastère de Wenchi Chrikos. On n’est pas très sûr de quand il date car deux versions différentes vous seront proposées : il aurait été construit soit au XVe siècle par l’empereur Zara Yaqob, soit au XIIIe siècle par Takla Haymanot. En dehors des heures des offices, l’îlot est un véritable havre de paix, idéal pour le pique-nique. A savoir La découverte du mont Wenchi et de son lac peut très bien se faire en expédition d’une journée au départ de la capitale, Addis-Abeba. On atteint très facilement la ville d’Ambo par les transports publics, mais ceux-ci manquent sur la partie Ambo-Wenchi, où la voiture tout terrain doit être privilégiée. Si vous optez pour le week-end, vous trouverez des hôtels dans les deux villes les plus proches, Ambo et Weliso. Mais on peut tout aussi bien camper près des sources d’eau chaude.
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Tourisme communautaire dans les tribus d'Amazonie

Immersion dans les tribus d’Amazonie Ethnotourisme : ce mot un peu pompeux semble instaurer une supériorité du touriste sur son hôte, c’est pourquoi je lui préfère celui de tourisme communautaire, beaucoup plus respectueux des habitants. En quoi cela consiste ? Le site est géré par la communauté, qui jouit de tous les bénéfices de ses propres aménagements. Plutôt que de payer un hôtel en ville et une excursion dans la forêt, vous choisissez de vivre dans un village en Amazonie équatorienne pour un séjour authentique et éthique.  Authentique, car c’est en vivant au plus proche des habitants que vous verrez leur mode de vie. Aux touristes de passage, on réserve les danses folkloriques, le cours sur les plantes médicinales et le passage obligé à la boutique d’artisanat. Les guest qui séjournent plus longtemps ont le privilège de cuisiner avec les femmes et de les aider dans les tâches quotidiennes, mais également de donner un coup de main aux hommes s'ils le souhaitent. C’est comme cela qu’on réalise à quel point faire la vaisselle ou la lessive est difficile sans eau potable, ou bien comme les Quechuas manient avec adresse la machette. Le logement est correct mais sommaire, dans des cabanes de bois sur pilotis, avec une douche au seau et des toilettes sèches. Soyez vigilant sur ce point, le tourisme ne doit pas polluer l’environnement des indigènes.  Ethique, car toutes les activités proposées (gîte, couvert, excursions) sont réalisées avec les moyens du bord. C’est l’occasion de partir en « randonnée » - un peu sportive tout de même – dans la forêt autour de la réserve de Cuyabeno, de jour ou de nuit, pour observer les plantes et surtout les bestioles avec les meilleurs guides au monde, les ados du coin, mais également de profiter des fêtes locales, où la chicha coule à flot et où les musiciens jouent de la cumbia jusqu’au bout de la nuit.  Devenir bénévole pendant quelques mois  Des programmes de bénévolat, souvent relayés par des associations françaises (Concordia, Jeunesse et Reconstruction par exemple) et des ONG locales, se déroulent tout au long de l’année en Amazonie. Ils sont ouverts aux jeunes voyageurs de tous les pays du monde, ce qui permet aussi de faire de belles rencontres. La plupart des communautés y sont favorables, il suffit de fouiller un peu sur Internet. J’ai moi-même participé à l’aventure de Shiripuno que je vous conseille vivement.  Sur le même principe que le tourisme communautaire, le volontaire réside et mange dans la communauté - souvent dans des conditions plus basiques - et participe aux activités, pour une somme modique qui ne sert qu’à indemniser les communautés pour les frais de nourriture. En échange, il s’engage à aider selon les besoins du moment : cours d’anglais, d'informatique, travaux dans les champs, cueillette des fruits, travaux de bricolage, peinture, etc. C’est le meilleur moyen de se rendre utile, de créer des liens et de se faire apprécier par les habitants.  C’est en faisant du tourisme communautaire et surtout du volontariat que j’ai pu faire mes plus belles expériences de voyage. Un énième avantage est de pouvoir apprendre et pratiquer la langue. Méfiez-vous des missions de volontariat onéreuses qui s’éloignent du concept et s’apparentent à un nouveau business pour les voyageurs en mal d’aventure.
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Ibri, la civilisation avant le grand vide

Fort, ruines et tombeau Comme la majorité des villes à Oman, Ibri a son fort, construit il y a plus de 500 ans. Ancien bastion militaire pour protéger les possibles invasions de la ville, il est aujourd'hui possible de le visiter. Le fort est en excellent état. Juste à côté, vous trouverez la mosquée de la ville, considérée comme l'une des plus anciennes d'Oman.  Pour les amateurs de sites archéologiques, ne manquez pas le site naturel d'Al Sulaif, situé au nord de Ibri. C'est un ancien village fortifié aujourd'hui à l'abandon. Les murs datent du XIe siècle. N'hésitez pas à vous aventurer dans les anciennes ruelles de la ville. Sur la butée, vous aurez une vue sur le Wadi Sulaif. Enfin, la ville propose un autre site archéologique : celui du tombeau de Bat. Classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, cette tombe fut construite il y a plus de 4 000 ans. Selon l'UNESCO, il s'agit aujourd'hui du tombeau le plus complet pour la période du troisième millénaire avant J.C. Au total, vous trouverez une dizaine de tombes encore intactes sur le site.  Hébergements et approvisionnements La ville d'Ibri est une des dernières ville réellement civilisées de la région. Si vous continuez votre route vers le désert ou vers le Sud en prenant la route 29, alors il est temps de faire une pause. A Ibri, vous aurez de quoi trouver un hébergement pour la nuit afin de recharger les batteries avant une région intérieure vide sans possibilité de logement. De même, vous pourrez trouver des commerces et des banques, situés au deuxième rond-point de la ville en venant de Rustaq.  Enfin, depuis cette ville, vous aurez trois possibilités : continuer votre route vers le Nord pour atteindre les Emirats Arabes Unis, continuer vers l'Ouest pour atteindre l'Arabie Saoudite, ou encore continuer vers le Sud avec la route qui mène à Salalah en traversant le désert omanais.
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Kerak, à la découverte des Croisés

Une place forte réputée imprenable  Il faut s’imaginer la Jordanie au XIIe siècle, alors terre conquise par les Croisés, lorsque fut édifiée la forteresse de Kérak, dont la mission était de contrôler les terres au-delà du Jourdain. La ville de Kérak en elle-même est bâtie sur un plateau triangulaire, accueillant le château en sa pointe sud. 220 mètres de longueur, jusqu'à 125 mètres de large, la forteresse est imposante. Murs épais, douves insondables, la visite de Kérak est une machine à remonter le temps, et vous plonge dans l'histoire des Croisés.  Le terrible Renaud de Châtillon  L’ancienne place forte est tristement célèbre du fait de la personnalité cruelle de Renaud de Châtillon. L'homme terrible venait de passer quelques années en prison lorsqu'il devint seigneur du château, et avait grand soif de vengeance contre les Arabes. Ignorant la trêve établie entre Baudoin IV, alors Roi de Jérusalem, et Saladin, Renaud de Châtillon pilla de nombreuses caravanes qui passait sur ses terres, situées sur une route commerçante entre l'Egypte et la Syrie. Non content de torturer les marchands qu'il faisait prisonniers, il les jetait ensuite dans les douves du château, les livrant à une chute de plus de 400 mètres. Le personnage féroce monta ensuite des expéditions contre les villes, menaçant les villes saintes de l’islam. Saladin, fou de rage, mena trois sièges contre le château avant d’être enfin victorieux. Magnanime, il accorda la vie à tous les habitants, mais trancha la tête de Renaud de sa propre main. Immersion dans le quotidien des Croisés  Promenez-vous dans le dédale des petites salles, afin de ressentir l’espace d’une visite la vie des Croisés. Arpentez la galerie des Croisés, dont la salle voûtée accueillait les écuries. Dans les cuisines, on pourrait presque sentir les effluves des olives en train d'être pressées, tant les grosses pierres circulaires servant de presse semblent contemporaines. La promenade jusqu’au sud du château vous fera admirer l’imposant donjon mamelouk et ses murs de 6,5 mètres d’épaisseur, ses quatre niveaux, ses meurtrières. Petit conseil pour profiter au mieux de la visite du château : munissez-vous de lampes de poche afin de pouvoir en explorer les moindres recoins. N’hésitez pas à prendre un guide local afin qu'il vous conte et montre les secrets et légendes de Kérak, car son histoire est riche.  Au loin, la vue porte sur la vallée de la mer morte, là où seraient situées les anciennes villes de Sodome et Gomorrhe, détruites par Dieu dans le feu et le souffre. Afin de prolonger le voyage dans le temps, rendez vous plus au sud, où le magnifique château de Shobak domine le paysage. Et quoique le château soit moins bien conservé que celui de Kerak, sa visite vaut le détour. 

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