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Intraduisibles mais universelles : ces drôles d'expressions qui nous rapprochent

Par Evaneos, le

Doucement mais surement, nous arrivons au terme de cette étrange période de repli sur soi que fut le confinement. Pour célébrer cette reconnexion au monde et renouer ces liens si précieux qui nous unissent les uns aux autres, nous allons partir en Allemagne, en Irlande, en Grèce et même au Japon, découvrir quelques mots insolites.

Pas de carnet de voyage aujourd’hui, mais des expressions parfois surprenantes qui résonnent pourtant en chacun de nous. Une belle façon de s'ouvrir aux cultures du monde et de partager avec vous ces émotions de voyageur qui nous sont chères et nous rassemblent.

Une femme et une jeune fille sur un bateauUne femme et une jeune fille sur un bateauUne femme et une jeune fille sur un bateauUne femme et une jeune fille sur un bateau

Cette expression a pour origine le mot eleutheria qui signifie en grec ancien "liberté". Dans la mythologie grecque, Eleutherio ("qui libère") était un titre attribué à certains dieux comme, par exemple, Dyonisos, dieu du vin et de ses excès, capable de libérer les hommes de leurs inhibitions. Aujourd'hui, ce mot grec, repris par la langue anglaise, trouve un nouveau sens, plus positif. Il évoque désormais l’état d’une personne atteinte d’une irrésistible envie de voyager. Et vous, souffrez-vous d’eleutheromania ?

Une jeune femme dans une barque traversant des branches de cerisiers en fleurUne jeune femme dans une barque traversant des branches de cerisiers en fleurUne jeune femme dans une barque traversant des branches de cerisiers en fleurUne jeune femme dans une barque traversant des branches de cerisiers en fleur

Direction le pays du Soleil levant pour comprendre ce concept esthétique et spirituel typiquement japonais. L'expression combine 2 notions : le aware qui évoque une sensibilité particulière, et le mono, relatif aux choses inanimées. Il en résulte un concept essentiel de la culture japonaise, défini dès le 17ème siècle  par le poète Norinaga, qu’on pourrait traduire par “sensibilité pour l’éphémère”. Une idée que l’on retrouve déclinée à l’infini dans les haïkus et qui explique la fascination des Japonais pour la floraison des cerisiers.

Un groupe de cavaliers sur une plageUn groupe de cavaliers sur une plageUn groupe de cavaliers sur une plageUn groupe de cavaliers sur une plage

D’origine gaélique, le Craic est un terme qui revient constamment dans la bouche de tout Irlandais qui se respecte. En effet, chaque Irlandais se doit d’être en recherche permanente du Craic, du bon moment, celui qui permet de vivre des choses agréables, en famille ou entre amis, avec ou sans pinte de bière à la main. La quête du Craic est une philosophie de vie qui permet de prendre du recul vis-à-vis des contraintes du quotidien et d’être toujours prêts à partager un bon moment avec le premier venu. Car une journée sans Craic n’est pas une bonne journée !

Gros plan sur les mains d'une femme en train d'écrire dans un carnetGros plan sur les mains d'une femme en train d'écrire dans un carnetGros plan sur les mains d'une femme en train d'écrire dans un carnetGros plan sur les mains d'une femme en train d'écrire dans un carnet

Littéralement, Voorpret peut se traduire de deux façons : soit par “anticipation”, soit par “plaisir d’attendre”. Ce mot néerlandais qualifie le plaisir que l’on peut éprouver lorsque l’on est dans l’attente d’une chose agréable. De partir en voyage par exemple ou bien d’avoir un jour l’occasion de sortir à plus d’un kilomètre de chez soi, pourquoi pas ! Un mot bien utile par les temps qui courent, pour se réconforter en pensant à des jours meilleurs.

Jeune femme devant un palais portugaisJeune femme devant un palais portugaisJeune femme devant un palais portugaisJeune femme devant un palais portugais

Souvent considéré comme le mot portugais le plus difficile à traduire, l’expression saudade est pourtant largement utilisée chez les lusophones. Rendue célèbre par la chanteuse Cesaria Evora, elle évoque la nostalgie d’un lieu, d’un moment ou d’une personne. Un sentiment universel encore mieux transmis par la musique que par les mots.

Jeune femme dans une grande ville asiatique téléphone à la mainJeune femme dans une grande ville asiatique téléphone à la mainJeune femme dans une grande ville asiatique téléphone à la mainJeune femme dans une grande ville asiatique téléphone à la main

Utilisé fréquemment en français, le mot dépaysement ne rencontre pourtant pas de traduction littérale chez nos voisins. Il évoque cette sensation éprouvée lorsque l’on se retrouve dans un contexte inédit, un paysage jusqu’alors inconnu. Le dépaysement, c’est un mot unique pour qualifier cette légère adrénaline que l’on ressent en voyage lorsque l’on remet en perspective nos habitudes et certitudes en les confrontant à la réalité d’un décor nouveau.  

Une randonneuse sur un promontoire dominant une vallée sauvageUne randonneuse sur un promontoire dominant une vallée sauvageUne randonneuse sur un promontoire dominant une vallée sauvageUne randonneuse sur un promontoire dominant une vallée sauvage

Fernweh, c’est le besoin presque viscéral de s’évader, de partir à la découverte de nouveaux lieux. En allemand, il est opposé à Heimweh qui pourrait se traduire par “avoir le mal du pays”. Parfois concurrencé par le mot Wanderlust (“avoir la bougeotte”), star incontestée des réseaux sociaux, Fernweh évoque pourtant très justement la curiosité des esprits voyageurs pour les endroits encore inconnus de notre monde

Nous avons adoré voyager avec ces expressions et espérons que vous avez apprécié ce Craic autant que nous. Ces mots disent tellement de ces cultures que l’on aime tant découvrir. Et en ces temps incertains, elles nous confirment aussi que la soif d'évasion, même exprimée dans une autre langue que la nôtre, est bien universelle.

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