J’ai fait étape à Ovar hors saison, si bien que je n’ai pas eu l’occasion de profiter de l’animation de ses rues lors du carnaval, et que j’ai échappé aux flots de touristes qui l’envahissent durant l’été. J’ai donc pu profiter tranquillement des paysages naturels splendides qui se déroulent en un long cordon dunaire au sud de la ville. Puisque les baigneurs n’envahissaient pas encore la plage, j’ai pu faire de longues promenades sur le sable, les pieds dans l’eau ou à travers la végétation qui parsème les dunes. Idéal également pour des jeux de plage, promener son chien, prendre des photos sublimes ou sortir sa palette d’aquarelliste !
Dans la ville, j’ai réussi à dénicher plusieurs adresses de charme, même si l’activité touristique estivale a suscité le développement de commerces et établissements hôteliers de masse. Et j’ai pu goûter à une spécialité originale : le Pao de Lo, un délicieux gâteau… à découvrir !
Ma première impression n’a pas été pas très bonne. Malgré les azulejos sur la majorité des immeubles, le centre-ville d'Ovar parait totalement vétuste et abandonné.
Après une trentaine de minutes dans la ville, passée dans le centre historique et déçue de ma visite, j’ai pris le chemin de la plage du Furadouro.
Située sur la côte atlantique, la plage du Furadouro est typique des plages atlantiques du Nord du Portugal, de grandes étendues de sable battues par les vents. Cette plage surtout fréquentées par des familles ne présente pas énormément d’intérêt surtout en comparaisons aux plages d’Espinho situées à peine quelques kilomètres plus au Nord.
A l’inverse de Santa Maria da Feira, un peu plus au nord, la ville d’Ovar ne présente pas un grand intérêt touristique. Bien que charmante, Ovar mériterait une bonne restauration pour devenir un passage obligé.