L’un des points forts de Mysore est son immense bazar où l’on peut marchander des heures durant pour obtenir des épices, des encens et même des parfums à des prix dérisoires. D’ailleurs, les plus grandes parfumeries s’approvisionnent ici en ingrédients de base et huiles essentielles.
Mysore dispose également d’un palais remarquable dont j'ai visité les pièces gigantesques en apprenant l’histoire des seigneurs de jadis, en découvrant des peintures et sculptures des diverses époques. Chaque dimanche, à la nuit tombée, le palais s’illumine de mille lumières pour un spectacle qui ravit autant les voyageurs que les locaux.
Enfin, j’ai apprécié l’ascension de la colline pour surplomber la ville et découvrir le temple qui domine. On peut y aller en bus ou en taxi mais l’escalier est une opportunité idéale pour une promenade peu fréquentée et paisible.
Je ne garde pas un souvenir extraordinaire de Mysore. La ville n'est, à mon sens, pas très belle et je me rappelle surtout des klaxons, de la pollution et d'un trafic épouvantable dans le centre.
L'intérêt touristique majeur est bien sûr le fameux palais de Maharajah de Mysore, l'un des plus beaux de toute l'Inde. Je suis allée le visiter le dimanche soir, quand toutes les lumières sont allumées dans une ambiance absolument féérique. Un beau souvenir de mon séjour en Inde.
La ville posséde une école de Yoga réputée dans le monde entier, de Ashtanga Vinyasa Yoga, où il est très intéressant d'aller essayer des cours.
Si Mysore ne constitue pas en soi une étape indispensable du tourisme en Inde, le passage ici reste tout de même bien agréable.
Sacs d’épices, étals de légumes, guirlandes de fleurs, monticules de poudre à tika… Le Devaraja Market est superbe. Rendez-vous au Mysore Palace maintenant. Des gardes et des policiers partout. Les photos sont interdites à l’intérieur. La seule partie accessible du Mysore Palace est gigantesque et grandiose. Les salons plus luxueux les uns que les autres. Une débauche d’argent, de pierres et bois précieux… Ça doit plomber en taxe d’habitation !
Un mot aussi sur les rues de Mysore. J’ai été assez choqué par ce que j’ai vu. Les gens semblent tendus. Les mendiants et les rickshaw-wallahs sont plus insistants. Je me suis fait accoster plusieurs fois pour me faire refourguer de la drogue. J’ai vu un jeune junkie étalé par terre, inanimé, totalement shooté. Personne ne semble s’en émouvoir. Il est peut-être mort après tout. Tout le monde s’en fout. Après toutes les richesses du palais prises en pleine face, le retour à la réalité de la rue est d’autant plus dur.